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New York inaugure son Vélib'

A terme, 10 000 vélos en libre-service devraient être installés dans la ville.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un New-Yorkais utilise un "citi bike" le jour de l'inauguration du service, lundi 27 mai 2013. (CARLO ALLEGRI / REUTERS)

A New York, "Vélib'" se dit "Citi bike". Après Paris, Londres, Barcelone encore ou Montréal, la plus grande ville des Etats-Unis a lancé lundi 27 mai son programme de vélos en libre-service, composé de 6 000 bicyclettes qui cohabiteront désormais avec voitures et taxis.

Ces vélos bleus sont répartis dans 333 stations de Manhattan, jusqu'à la 59e rue, et à Brooklyn. Le programme devrait à terme s'étendre et compter 10 000 vélos et 600 stations, devenant ainsi le plus important au monde derrière la ville chinoise de Hangzhou (environ 60 000 vélos) et Paris (plus de 20 000 vélibs).

Le principe est le même que dans la plupart des villes ayant adopté ce mode de transport : l'amateur prend un ticket à la journée, à la semaine, ou un abonnement annuel, pour des trajets gratuits limités à 30 ou 45 minutes, payants au-delà. Lundi, seuls ceux qui avaient déboursé les 103 dollars (80 euros) de l'abonnement annuel pouvaient utiliser les citi bikes. Les autres devront attendre dimanche.

Le maire recommande la plus grande prudence

L'installation de ces nouveaux engins n'a pas été sans grincements de dents. Certains New-Yorkais n'ont en effet guère apprécié de voir disparaître leur place de parking, quand d'autres dénonçaient des bornes jugées inesthétiques.

Et le débat a fait rage sur le risques de cette nouvelle cohabitation entre voitures et vélos, dans une cité où les taxis jaunes déboulent souvent à toute allure. Le maire Michael Bloomberg, a d'ailleurs reconnu lors de l'inauguration qu'il faudrait "un peu de temps aux conducteurs et passants pour s'habituer à ces milliers de vélos en plus dans les rues", et a recommandé la prudence aux cyclistes.

Le programme devait initialement être lancé en juillet 2012 mais avait dû être repoussé à deux reprises, d'abord en raison d'un problème de logiciel, ensuite en raison de l'ouragan Sandy qui avait inondé certains équipements en octobre dernier.

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