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Une semaine après Dorian, les Bahamas face à une longue crise humanitaire

Selon le ministre de la Santé bahamien, l'ouragan a fait au moins 44 victimes. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des débris s'accumulent après le passage de l'ouragan Dorian, sur l'île de Grand Abaco (Bahamas), le 7 septembre 2019.  (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

Entre évacuations, recherches de victimes et risques sanitaires, les Bahamas font face à une crise humanitaire qui s'annonce longue, une semaine après le passage dévastateur de l'ouragan Dorian. Le ministre de la Santé, Duane Sands, cité par la presse locale, a indiqué, dimanche 8 septembre, que l'ouragan avait fait au moins 44 morts. Mais les dirigeants de l'archipel ont averti que le bilan allait grimper.

Les rescapés, interrogés ces derniers jours par l'AFP sur l'île d'Abaco, laissaient craindre le pire. "Il y a des morts partout", "des corps traînent encore", témoignaient-ils en tentant par tous les moyens de quitter leur île, privée d'eau et d'électricité, où les déchets s'amoncelaient au milieu des débris sous une chaleur intense.

Pas d'épidémie

Face aux risques sanitaires, le ministère de la Santé bahamien et l'Organisation panaméricaine de la santé ont tenu à rassurer : aucune épidémie ne frappe actuellement les Bahamas. "Les inondations peuvent potentiellement accroître la transmission de maladies contagieuses liées à l'eau. Néanmoins, aucun cas de choléra n'a été détecté pour le moment, et le nombre de maladies infectieuses n'a pas non plus augmenté", précisent-ils dans un communiqué. 

Dorian a laissé au moins 70 000 personnes sans abri dans les îles les plus sévèrement touchées, Abaco et Grand Bahama, selon l'ONU, dont le Programme alimentaire mondial a acheminé sur place près de 15 000 repas et des tonnes d'équipement.

Encore actif au Canada

A des milliers de kilomètres plus au nord, Dorian, après avoir relativement épargné les côtes américaines, a poursuivi sa route au-dessus du Canada, drainant dans son sillage des bourrasques jusqu'à 140 km/h, des pluies torrentielles et des vagues de près de vingt mètres. Requalifié en "cyclone post-tropical très intense" par le Centre canadien de prévision des ouragans (CCPO), il a touché terre samedi soir dans la province de la Nouvelle-Ecosse.

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