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Armes chimiques en Syrie : l'ONU désavoue Carla del Ponte

La magistrate suisse avait affirmé ce dimanche que selon des témoignages, il y avait "des suspicions fortes et concrètes" de l'utilisation de gaz sarin par des rebelles syriens. Des propos contestés par le président de la commission d'enquête internationale indépendante sur la République arabe de Syrie à laquelle appartient Carla del Ponte.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Denis Balibouse Reuters)

    "La commission d'enquête
internationale indépendante sur la République arabe de Syrie
souhaite préciser qu'elle n'a pas établi de manière
concluante l'usage d'armes chimiques par l'une des parties en conflit. En
conséquence, la commission n'est pas en position pour le moment de commenter
les allégations"
de Carla del Ponte assure le  président de la commission l'expert brésilien Paulo Pinheiro, dans un communiqué.

"Dans le dernier rapport, j'ai vu qu'il y avait de fortes et concrètes suspicions mais pas encore de preuve incontestable, de l'emploi de gaz sarin. Cette utilisation a été faite par les rebelles..." avait affirmé Carla del Ponte dans une interview accordée à la Radio télévision suisse italienne.

La France demande une enquête en Syrie

Le ministère français des Affaires étrangères a appelé
Bachar al Assad à accepter la présence d'une mission de
l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques chargée d'apporter les "preuves irréfutables permettant de confirmer l'emploi" d'armes chimiques.  "Cette enquête ne pourra en effet être crédible que si elle porte sur toutes les allégations d'emploi, et pas uniquement sur celles portées par le régime à l'encontre de l'opposition" .

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