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Après l'attentat de Christchurch, Facebook promet des restrictions pour sa plateforme Live

Ce service de vidéo en direct avait été utilisé par l'auteur de l'attentat perpétré dans des mosquées en Nouvelle-Zélande, dont les images se sont propagées sur internet très rapidement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture d'écran des images filmées et diffusées sur Facebook live par le suprémaciste blanc qui a fait 50 morts dans deux mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande), le 15 mars 2019. (AFP)

Sous pression, Facebook fait des promesses. Le réseau social s'est engagé vendredi 29 mars à des mesures pour limiter l'usage de sa plateforme de vidéo Live. Elle avait été utilisée par l'auteur de l'attentat perpétré dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande, dont les images se sont propagées sur internet très rapidement.

Le groupe avait déjà promis mercredi une nouvelle offensive contre les contenus racistes liés au "suprémacisme blanc". "Dans le sillage de cet attentat terroriste, nous prenons trois mesures : renforcer les règles pour utiliser Facebook Live, renforcer notre lutte contre la haine sur nos réseaux et soutenir les Néo-Zélandais", a écrit Sheryl Sandberg, numéro deux de Facebook, dans un billet diffusé sur le blog d'Instagram, filiale de Facebook.

Le groupe pourrait notamment interdire Facebook Live aux utilisateurs ayant auparavant enfreint ses règles de publication, a-t-elle expliqué, sans donner de calendrier.

Mettre au point une technologie plus efficace 

Facebook dit aussi chercher à mettre au point une technologie plus efficace "pour identifier rapidement les versions modifiées (par montage) de vidéos violentes et empêcher les gens de les re-partager", a poursuivi Sheryl Sandberg. "Même si la vidéo originale de l'attentat en Nouvelle-Zélande a été diffusée (en direct) sur Live, nous savons que cette vidéo s'est propagée principalement au travers de gens qui l'ont re-partagée et remontée pour la rendre plus difficile à bloquer par nos systèmes", a-t-elle expliqué.

"Nous avons identifié plus de 900 vidéos différentes montrant des extraits de ces horribles 17 minutes", durée de la vidéo diffusée par l'assaillant, a détaillé le bras droit de Mark Zuckerberg, assurant avoir déjà "amélioré (le) temps de réponse" face à ce type de vidéos.

Le réseau social avait déjà indiqué avoir retiré 1,5 million de copies de ces images dans les 24 heures ayant suivi l'attentat. 

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