Attentat en Nouvelle-Zélande : le tireur présumé affichait son militantisme d'extrême droite sur les réseaux sociaux
Avant de s'en prendre aux deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande, le tireur présumé avait publié un manifeste de 73 pages sur les réseaux sociaux. Il aurait 28 ans et explique qu'il voulait s'en prendre aux musulmans.
Sur ses armes, il avait gravé le nom de néonazis et de terroristes d'extrême droite. Vendredi 15 mars, c'est en tenue de combat qu'il s'est présenté devant deux mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande). "Il portait un casque, des lunettes aussi. Il était vêtu d'une tenue de camouflage, dans ses mains il avait une arme automatique de type M16 et à sa ceinture, il avait des chargeurs et des munitions", raconte un témoin de l'attentat. Dans une vidéo, il se présente comme Brenton Tarrant, 28 ans. Le Premier ministre australien, Scott Morrison, a très vite confirmé qu'il s'agissait d'un ressortissant de son pays.
Un admirateur d'Anders Behring Breivik, auteur de la tuerie de Norvège
Le tireur présumé a publié un manifeste de 73 pages dans lequel il explique ses motivations. L'élément déclencheur serait l'attentat de Stockholm (Suède) en 2017. Il dit également admirer Anders Behring Breivik, auteur de la tuerie en Norvège. Mais il évoque aussi longuement la France, l'élection présidentielle et affirme regretter la défaite de Marine Le Pen. Ce manifeste laisse présager que cette attaque a été minutieusement préparée.
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