Le suspect de l'attentat de Christchurch n'est "pas connu" en France, affirme Christophe Castaner
Le principal suspect de cet attentat, qui a fait au moins 49 morts et qui a mentionné la France dans un document, n'était pas connu des services français, selon le ministre de l'Intérieur.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé vendredi 15 mars que le principal suspect de l'attentat de Christchurch, un Australien de 28 ans, qui a mentionné la France dans un document, n'était pas connu des services français et il a proposé de l'aide au renseignement néo-zélandais.
"L'auteur identifié par les services néo-zélandais n'est pas connu en France", a déclaré le ministre au sujet de ce suspect. Ce dernier, dans un manifeste où il dit pourquoi il a attaqué des mosquées à Christchurch, a multiplié les références à la France, un exemple de ce qu'il juge être une submersion culturelle des peuples européens blancs par l'immigration.
Les services français à la disposition des services néo-zélandais
En déplacement à Saint-Astier (Dordogne), pour les cinquante ans du Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (
"Les groupes d'extrême droite sont quelquefois aussi présents en France", a également déclaré le ministre. "Ils sont connus, identifiés, et je vous rappelle que ces dernières années, trois réseaux terroristes liés à l'ultradroite ont été neutralisés dans notre pays."
Au plan national, Christophe Castaner a rappelé avoir envoyé "un message à l'ensemble des préfets pour que, dans les jours qui viennent, l'ensemble des sites religieux, je pense aux mosquées, aux églises, aux synagogues, fasse l'objet d'une vigilance particulière et qu'il y ait une mobilisation particulière pour accompagner celles et ceux qui, dans le pays laïc que nous sommes, ont le droit de pratiquer leur culte dans des conditions de sécurité maximum".
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