: Vidéo Attentats à Christchurch : la réponse de la Première ministre néo-zélandaise saluée à travers le monde
Les mots forts et les gestes de Jacinda Ardern, après la tuerie, ont été loués en Nouvelle-Zélande, comme à l'étranger.
Ils évoquent une dirigeante "très impressionnante", "sincère et humaine", face à l'horreur. Néo-Zélandais comme journalistes, activistes et politiques étrangers sont nombreux à louer les réactions de la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, après les attentats contre deux mosquées à Christchurch, vendredi 15 mars. L'attaque menée par un suprêmaciste blanc, qui a fait 50 morts, est de loin la plus meurtrière jamais commise sur le sol de l'archipel.
Dans les heures qui ont suivi la tuerie, la dirigeante, âgée de 38 ans, a eu des mots très forts, à l'égard et des victimes et de l'assaillant. Les personnes directement touchées par l'attaque "ont choisi de faire de la Nouvelle-Zélande leur patrie, et c'est leur patrie", a-t-elle insisté. "Elles sont nous. La personne à l'origine de cette violence contre nous ne l'est pas."
Un "leadership sincère et humain"
"Elle est très impressionante. Elle a eu le ton qu'il fallait, alors qu'elle était sûrement sous le choc de la nouvelle", a commenté le journaliste et animateur de télévision britannique Piers Morgan.
Prime Minister @jacindaardern is a very impressive leader. Hit exactly the right tone this morning when she must have been reeling from the news. https://t.co/SxM7lEbdAF
— Piers Morgan (@piersmorgan) March 15, 2019
Le quotidien néo-zélandais New Zealand Herald a qualifié la réaction de Jacinda Ardern de "réconfort et d'acier". Une expression, louant la compassion et la détermination de la Première ministre, reprise par le journal britannique The Guardian.
Christchurch mosque terror attacks: Prime Minister Jacinda Ardern's response - solace and steel https://t.co/HC7xzuuX0A
— nzherald (@nzherald) March 17, 2019
'Real leaders do exist': Jacinda Ardern uses solace and steel to guide a broken nation https://t.co/CRODmxjUli
— Guardian Australia (@GuardianAus) March 20, 2019
Les images de la Première ministre néo-zélandaise portant le voile, écoutant et réconfortant les proches des victimes des attentats, ont fait le tour du monde. Ses gestes de soutien à l'égard de la communauté musulmane ont été salués par des personnalités comme Sadiq Khan, maire de Londres, ou encore Bernice King, pasteure et fille de Martin Luther King. Celle-ci a remercié la Première ministre de Nouvelle-Zélande pour son "leadership sincère et humain".
Thank you, @jacindaardern. Your love for New Zealand, particularly for Muslims in your nation during this time of mourning, reflects the type of sincere, people-oriented leadership that the world needs to evolve from its current chaotic state. #NewZealandMosqueAttacks pic.twitter.com/9XI3La6Im3
— Be A King (@BerniceKing) March 17, 2019
When @JacindaArdern came to City Hall last year, we talked passionately about the importance of inclusivity and equality in society.
— Sadiq Khan (@SadiqKhan) March 16, 2019
Acts like this shock to the core our open and diverse countries and I know Londoners stand shoulder to shoulder with the people of Christchurch. pic.twitter.com/QVytpcxBoQ
Le port des armes restreint "en 72 heures"
Des paroles, et des actes. Très vite après les attentats, Jacinda Ardern s'est également engagée à revoir les lois sur le port d'armes en Nouvelle-Zélande. "Dans dix jours, nous aurons annoncé des réformes qui rendront notre communauté plus sûre", a-t-elle déclaré lundi. "Nous avons pris cette décision en 72 heures. Il y a toujours des éléments à préciser, mais je veux avancer le plus vite possible."
"24 heures après une tuerie de masse en Nouvelle-Zélande, ils interdisent les armes d'assaut", a salué, sur Twitter, la militante pour les droits civiques Linda Sarsour.
24 hours after a mass shooting in New Zealand, they ban assault weapons. #Leadership https://t.co/MafjgRP6Vr
— Linda Sarsour (@lsarsour) March 16, 2019
Sur le réseau social, bon nombre d'internautes ont également applaudi la décision de Jacinda Ardern de ne jamais nommer l'assaillant. "Il est un terroriste, un criminel, un extrémiste, a-t-elle lancé au Parlement néo-zélandais. Il sera, quand je parlerai, sans nom."
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