Au Bangladesh, Emmanuel Macron défend sa "troisième voie dans l'Indo-Pacifique", tiraillée entre les Etats-Unis et la Chine
En visite à Dacca, au Bangladesh, Emmanuel Macron a défendu, lundi 11 septembre, sa "troisième voie dans l'Indo-Pacifique". Dans cette zone couvrant les océans Indien et Pacifique, les tensions sont croissantes entre les Etats-Unis et la Chine. Le président de la République a donc évoqué une troisième voie "fondée sur le respect de la souveraineté et l'autonomie stratégique de nos partenaires", positionnant la France en force de proposition d'"alternatives durables".
Le président français a également affirmé vouloir renforcer les échanges culturels, la coopération dans le domaine de l'espace et vouloir assister le Bangladesh dans ses efforts d'adaptation aux "phénomènes de montée des eaux" et aux "événements climatiques extrêmes" auxquels il est "particulièrement vulnérable".
La France veut "conquérir de nouveaux terrains"
Emmanuel Macron a également évoqué un "engagement" d'une compagnie bangladaise en faveur d'un futur achat de dix A350 de l'avionneur européen Airbus lors d'une conférence de presse aux côté de la Première ministre bangladaise, Sheikh Hasina. "Je vous remercie pour le choix de confiance pour l'aéronautique européenne, et l'engagement sur ces dix A350 d'Airbus est un point important", a-t-il déclaré.
Selon son entourage, les deux parties "travaillent à finaliser un contrat" entre la compagnie locale Biman et Airbus. Biman ayant jusqu'ici toujours acheté des Boeing américains, il s'agirait d'une "vraie percée" et de la traduction de la volonté française de "conquérir de nouveaux terrains", selon la délégation française.
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