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Au Myanmar, Naypyidaw a remplacé Rangoun

Naypyidaw, la capitale birmane, est sortie de terre du jour au lendemain en 2005. La junte alors au pouvoir y a transféré son gouvernement et installé des milliers de fonctionnaires qui ont dû choisir entre le déménagement ou la prison.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'avenue à vingt voies sert uniquement à amener les députés en bus au Parlement de Naypyidaw. (FTV)

Si Rangoun, l'ancienne capitale située à 400 kilomètres au nord, attire les touristes étrangers, Naypyidaw ne les intéresse guère. Et ce, malgré les efforts du gouverment pour rendre la ville attractive.

Elle est pourtant prête pour un afflux massif de visiteurs avec son aéroport flambant neuf et ses infrastructures modernes. Elle possède aussi des golfs, un temple sur le modèle de la pagode Shwedagon de Rangoun, avec un stupa en or, ainsi qu'un palais des congrès et un  centre commercial spécialisé dans les pierres précieuses.

Construite à la place de vastes plaines et d'épaisses forêts, la nouvelle capitale pourrait enfin connaître son heure de gloire en 2013 pour les Jeux du sud-est asiatique. Un stade de 30.000 place y attend les athlètes.

Le pays est engagé dans un processus d'ouverture politique sous la conduite d'un nouveau gouvernement contrôlé par d'anciens militaires réformateurs. Ce dernier a multiplié les réformes depuis la dissolution de la junte en mars 2011.

Des élections ont notamment permis à l'opposante historique et prix Nobel de la Paix, Aung San Suu Kyi, d'endosser un premier mandat électoral comme députée, après plus de 20 ans de confrontation avec les militaires, dont une majorité  passée en résidence surveillée.

 

Une capitale s'ouvre au monde

AFP, le 15 mars 2012

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