Boeing disparu : près de 300 objets repérés dans l'océan Indien
Un satellite thaïlandais a repéré ces objets près de la zone de recherche, dans le sud de l'océan Indien.
Un nouvel espoir de retrouver le Boeing disparu au large de la Malaisie, le 8 mars. Un satellite thaïlandais a détecté, mardi 25 mars, près de 300 objets flottants, à 2 700 km au large de Perth (Australie), zone où l'avion se serait abîmé en mer. Leur taille varie entre 2 et 15 mètres, selon la Thaïlande, qui a fait ces révélations jeudi 27 mars. Mercredi, la Malaisie a annoncé que des images d'un satellite français révélaient la présence de 122 objets près de là, dans un périmètre de 400 km2 dans le sud de l'océan Indien, à l'intérieur de l'aire de recherche définie par les pays engagés.
Faute d'avoir pu les récupérer et donc les identifier, il est toujours impossible de dire si ces objets sont des débris du Boeing 777 qui a disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord, alors qu'il effectuait la liaison Kuala Lumpur-Pékin. Mais le sud de l'océan Indien est une mer absolument déserte où le trafic maritime est peu dense et les eaux y sont dans l'ensemble préservées des pollutions ailleurs habituelles.
Recherches aériennes suspendues jeudi
Jeudi, les opérations navales se poursuivent comme prévu mais des orages et des vents violents ont de nouveau conduit à la suspension des opérations aériennes dans le sud de l'océan Indien. Le mauvais temps devrait durer 24 heures. Il s'agit de la deuxième journée de recherches perturbée cette semaine, dans cette mer australe aux conditions extrêmes, alors que chaque jour compte dans les efforts entrepris pour récupérer les boîtes noires du vol MH370 disparu depuis près de trois semaines.
Si aucun expert ne s'est encore aventuré à avancer une théorie définitive, les avocats du père d'un passager américain pensent qu'un feu ou une soudaine dépressurisation a rendu les pilotes inconscients et que le Boeing est devenu "un avion fantôme". Parmi les diverses pistes explorées pour expliquer la perte du Boeing, celle d'un acte désespéré du pilote concentre aussi l'attention d'une partie des enquêteurs qui cherchent à comprendre pourquoi deux systèmes cruciaux de communication de l'avion avec le sol (les ACARS et le transpondeur) ont été coupés à quelques minutes d'intervalle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.