: Vidéo Boeing disparu : course contre la montre pour repêcher les boîtes noires
Les recherches pour retrouver l'épave et les boîtes noires du Boeing 777 de la Malaysia Airlines ont repris mercredi dans l'océan Indien.
Elles avaient été suspendues en raison du mauvais temps. Les recherches pour retrouver l'épave et les boîtes noires du Boeing 777 de la Malaysia Airlines ont repris, mercredi 26 mars, dans l'océan Indien où l'avion s'est abîmé dans des circonstances mystérieuses. Des circonstances du drame encore non élucidées qui torturent les familles.
Douze avions mobilisés sur zone
Mardi, des vents violents accompagnés de fortes pluies avaient conduit à l'interruption des recherches organisées depuis Perth, la grande ville située sur la côte ouest de l'Australie, à 2 500 km de la vaste zone délimitée dans le sud de l'océan Indien.
Pas moins de 12 avions, dont sept militaires, devaient profiter d'une embellie mercredi et revenir sur zone pour tenter de retrouver deux objets localisés par satellite, qui pourraient être les débris de l'appareil disparu le 8 mars alors qu'il se rendait, depuis Kuala Lumpur, à Pékin avec 239 passagers à son bord.
Une sonde de localisation
Une course contre la montre est lancée pour tenter de capter les signaux de la balise des boîtes noires, qui peut en théorie émettre jusqu'à 30 jours après son activation au contact de l'eau, a indiqué Malaysia Airlines. Il reste donc moins de deux semaines pour les retrouver. Les Etats-Unis ont envoyé lundi à Perth un système de localisation, une sonde triangulaire de 35 kg attachée au bout d'un câble remorqué par un navire.
Outre le défi que représente la localisation des boîtes noires, dont les signaux ne portent pas au-delà de 2 à 3 km, les experts avertissent qu'une chaîne de volcans sous-marins traverse la zone de recherche. Les fonds y sont "accidentés, couverts de failles, de petites ravines et de crêtes, avec peu de sédiments pour niveler cette partie du monde parce qu'elle est assez jeune" à l'échelle géologique, souligne Robin Beaman de l'université australienne James Cook.
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