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Bombay en état de siège, peut-être des Français bloqués

Trois puissantes explosions ont retenti dans le sud de la ville. La police fait actuellement le siège des deux hôtels de luxe, le Taj Mahal et l'Oberoi - là où des islamistes retiendraient en otage une centaine de touristes, dont peut-être des Français selon le Quai d'Orsay. Le Taj Mahal semble maintenant sous contrôle...
Article rédigé par franceinfo
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La situation semblait sous contrôle à Bombay ce matin. La police indiquait avoir pris le contrôle du Taj Mahal, l'un des deux hôtels de luxe attaqués par les terroristes dans la nuit. Mais trois puissantes explosions sont venues perturber le calme, tout relatif, qui régnait jusque-là dans la capitale économique de l'Inde.

La police s'est fait très discrète sur l'origine de ces explosions. Les médias locaux, eux, parlent d'une action en cours contre des hommes armés qui ont pris un rabbin en otage dans un autre immeuble, la Nariman House.

Les forces de sécurité indiennes seraient donc déployées autour de trois lieux : en plus de cette Nariman House, il font le siège des hôtels Taj Mahal et Oberoi-Trident - là où des quelque 200 étrangers sont retenus en otage.

Parmi eux, il pourrait y avoir des Français, selon le Quai d'Orsay. La chancellerie fait état de quelque 30 Français qui se sont trouvés bloqués, à un moment ou à un autre, à l'intérieur des hôtels visés. Certains d'entre eux ont pu quitter les lieux, mais d'autres pourraient encore s'y trouver. Retenus par les assaillants.

Quant au Taj Mahal, le calme semble y être revenu. Mais la police avance très lentement, chambre par chambre, ou presque. Il n'y resterait plus un seul otage - à moins qu'il n'y en ait jamais eu.

Dix-huit heures après le débat des explosions, la situation est en tout cas encore loin d'être sous contrôle. Le dernier bilan, encore provisoire, fait état d'au moins 101 morts et de 314 blessés.

Ces attentats, on le sait maintenant, ont été revendiqués par un mystérieux groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan - qui réclament la fin des persécutions contre les leurs.

Guillaume Gaven, avec agences

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