La Corée du Sud protège son île, après l'agression nord-coréenne
Hier, ce sont 170 obus au total qui auraient été tirés par la Corée du Nord, selon le ministère de la Défense sud-coréen. Quelque 80 seraient tombés sur l'île de Yeonpyeong, en mer Jaune, dans cette zone que se disputent les deux pays. Ces bombardements ont tué deux soldats et fait 18 blessés dont trois civils. Une agression considérée comme la plus grave dans la péninsule depuis la guerre de Corée entre 1950 et 1953.
Beaucoup de résidents de l'île ont donc été évacués. les autres tentent encore d'éteindre les incendies provoqués par les tirs. 70% de la forêt auraient été détruits.
La Corée du Sud prévient qu'elle va déployer de nouvelles batteries d'artillerie sur son île. Ses obusiers de 105 mm seront remplacés par d'autres de plus longue portée. Elle annonce aussi conjointement avec les États-Unis des manœuvres militaires "dans les jours à venir". Une manière de souligner l'étroite coopération des deux pays, pour impressionner sans doute la Corée voisine. 28.000 GI's sont stationnés au Sud depuis la Guerre de Corée.
Hier, Washington a appelé Pyongyang à cesser ses "provocations". Tokyo a dénoncé un "acte impardonnable de
barbarie". La Chine enfin, soutien de la Corée du Nord, s'est bien gardée de la condamner mais a exprimé sa "préoccupation".
Cécile Quéguiner avec agences
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