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LA PHOTO.Birmanie: «Un discours de haine» décrié avant des élections historiques

Quelque 30 millions de Birmans votent le 8 novembre 2015 à l'occasion des premières élections générales libres qu'a connues leur pays depuis plus de 25 ans. Le parlement issu de ces législatives désignera le futur président de la Birmanie. La campagne électorale se déroule dans une atmosphère délétère dénoncée par les Nations Unies, le 2 novembre 2015.
Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Aux couleurs de leur formation politique, ils écoutent le discours d'un candidat du USDP, proche de l'ancienne junte militaire qui a dirigé le pays pendant plusieurs décennies. Ses responsables se veulent confiants en dépit de la popularité de l'iconique leader de l'opposition birmane, Aung San Suu Kyi. La formation de la prix Nobel de la Paix, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), est donnée favorite. Un député de son parti a été poignardé le 29 octobre 2015 à Rangoun, la capitale économique du pays, une attaque qui constitue «le pire des cas de toute la campagne», selon un porte-parole du LND.  (REUTERS/Soe Zeya Tun)
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit préoccupé par «l'usage de la religion à des fins politiques» en Birmanie et par les «discours de haine» à quelques jours d'élections cruciales pour le pays. En cause, la montée en puissance d'un discours antimusulman, porté notamment par le mouvement Ma BaTha formé par des moines bouddhistes extrémistes. Dirigé par le moine Wirathu, ce groupe a apporté son soutien au Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP) du président sortant Thein Sein. 

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