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Exode des Rohingyas : Washington va prendre de nouvelles mesures contre l'armée birmane

"Il est impératif que toute personne ou entité responsable d'atrocités, y compris les acteurs non-gouvernementaux et les justiciers, soit tenue responsable", a assuré, lundi, la porte-parole du département d'Etat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des Rohingyas, à Palong Khali (Bangladesh), le 17 octobre 2017. (ANADOLU AGENCY / AFP)

Les Etats-Unis ont annoncé, lundi 23 octobre, réduire encore davantage leur aide aux unités birmanes et aux officiers impliqués dans les violences contre la communauté musulmane des Rohingyas, à l'origine d'un exode massif. D'après les derniers chiffres des Nations unies, plus de 580 000 musulmans rohingyas ont fui la Birmanie depuis le 25 août, pour se réfugier au Bangladesh voisin.

"Nous exprimons notre plus grande inquiétude face aux récents événements dans l'Etat Rakhine [nom donné par le régime birman à l'Etat d'Arakan] et aux violents abus traumatisants que les Rohingyas et d'autres communautés ont endurés, a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Heather Nauert, annonçant une série de mesures punitives. Il est impératif que toute personne ou entité responsable d'atrocités, y compris les acteurs non-gouvernementaux et les justiciers, soit tenue responsable", a assuré la porte-parole.

Mesures économiques ciblées

Elle a annoncé de nouvelles mesures "en plus des restrictions existantes" vis-à-vis des forces armées birmanes et de l'embargo américain "de longue date sur toutes les ventes de matériel militaire".

Parmi ces mesures, la suspension de l'examen des dispenses de voyage pour les hauts responsables militaires birmans et l'annulation des invitations faites aux hauts responsables des forces de sécurité birmanes pour assister à des manifestations parrainées par les Etats-Unis. Washington a également annoncé étudier la mise en place de "mesures économiques ciblées contre des individus liés aux atrocités".

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