Singapour : comment le pays rend ses eaux usées potables
Comme de nombreux pays dans le monde, Singapour est confronté à une absence massive d’eau potable. Entourée par la mer, la cité-État n’a pas de nappe phréatique exploitable, et doit acheter à son voisin malaisien. La ville de 5,7 millions d’habitants entend cependant devenir presque autosuffisante. Elle a mis au point un système de recyclage. L’eau des égouts de Singapour fournit 40 % de ses besoins actuels, alors que moins d’1 % de l’eau usée est recyclée en France.
Un système de filtration ultra-sophistiquée
Derrière cette eau recyclée, une entreprise publique : New Water. Dans cette unité arrive l’eau des toilettes, des douches ou encore des machines à laver la vaisselle. "Nous les traitons jusqu’à ce qu’elles satisfassent tous les critères d’eau potable, et en réalité, nous allons bien au-delà de ces standards", explique le Dr Adil Dhalla, conseiller scientifique de l’Agence nationale de l’eau de Singapour. Le système de filtration, de plusieurs milliards d’euros, contient notamment des rayons ultraviolets qui détruisent les impuretés.
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