Immeubles effondrés à Marseille : quelle est la piste privilégiée ?
Dans la soirée du lundi 10 avril, la zone n’est toujours pas accessible aux enquêteurs de la police technique et scientifique. Il leur est impossible de débuter leurs investigations et les relevés d’indices dans des gravats encore brûlants. Le gaz est toutefois la piste privilégiée. L’hypothèse se fonde sur des témoignages de voisins, qui ont fait état d’une forte odeur de gaz juste après l’explosion et l’effondrement de l’immeuble.
Une enquête complexe
S’il y avait eu une fuite au milieu de la nuit dans un lieu clos, le gaz se serait accumulé. Le simple fait d’actionner un interrupteur ou tout autre équipement électrique aurait pu suffire à tout faire exploser. "Ça peut être un toasteur, ça peut être une source électrique, un appareil ménager. Dans de très rares circonstances, ça peut être un téléphone portable", précise Arnaud Wilm, porte-parole de la sécurité civile.
Une piste est privilégiée, mais l’enquête ouverte pour homicide involontaire envisage toutes les pistes. Selon les experts, les chances sont minces de reconstituer précisément l’enchainement des faits.
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