Sri Lanka : la démission du président en fuite a été acceptée, une nouvelle élection prévue le 20 juillet
Contraint de quitter le pays, Gotabaya Rajapaksa avait adressé sa lettre de démission jeudi par mail. En attendant l'élection d'un nouveau chef d'Etat par le Parlement, la présidence par intérim a été confiée au Premier ministre.
La fin de la présidence de Gotabaya Rajapaksa au Sri Lanka. Sa démission a formellement été acceptée par le président du Parlement sri lankais, vendredi 15 juillet, au lendemain de l'envoi par email de la lettre annonçant sa volonté de quitter son poste. Le Parlement élira le 20 juillet un nouveau chef d'Etat pour lui succéder.
Les candidatures pour la présidence seront reçues le 19 juillet et les députés devront voter le lendemain, ont expliqué les services du président de la Chambre. En attendant, la présidence par intérim a été confiée au Premier ministre, Ranil Wickremesinghe.
Fin de l'occupation des bâtiments publics
Gotabaya Rajapaksa a fui samedi sa résidence, prise d'assaut par des manifestants lui reprochant sa mauvaise gestion au moment où le Sri Lanka traverse la plus grave crise économique de son histoire. Il a réussi à sortir de son pays mercredi pour aller aux Maldives, où il a pris jeudi un avion pour Singapour. Il est le premier chef de l'Etat à démissionner depuis que le Sri Lanka a opté pour un régime présidentiel en 1978.
Dans la capitale, Colombo, placée sous couvre-feu, une foule peu nombreuse mais jubilatoire, certains brandissant le drapeau national, a dansé et chanté pour exprimer sa joie devant le secrétariat de la présidence lorsque la nouvelle de sa démission a été annoncée. La veille, les manifestants avaient mis fin à l'occupation de bâtiments publics tout en promettant de continuer à mettre sous pression le pouvoir.
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