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Sur la route des zones dévastées avec nos envoyés spéciaux

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  • 18h : depuis Iwaki, la ville qui accueille les évacués, Philippe Reltien rappelle les consignes de la police: "Faites demi-tour, la zone est radioactive", et raconte l'installation de ceux qui ont tout quitté devant l'angoisse d'un accident nucléaire...

    • 17 h : Omar Ouhaman est arrivé à Miyako, au nord de l'archipel. Parti d'Akita, sur la côte ouest, il est donc actuellement à l'est, où il décrit un "champ de ruines, une rivière de boue a recouvert les rues, les voitures se sont empilées, encastrées dans les maisons. Des bateaux sont posés là, au milieu du centre ville, sous le regard hébété des habitants".

    • 14h : Philippe Reltien est arrivé à 40km des centrales de Fukushima. Il décrit la ville fantôme d'Iwaki désertée par ses habitants. “La police prévient: au-delà de ce point, c'est votre responsabilité, il vaut mieux faire demi-tour.”

    • 13h- 21h au Japon : nous retrouvons Delphine Gotchaux à mi-chemin entre Tokyo et Sendai. Elle a mis 8 heures pour parcourir 800 kilomètres; autoroute interdite à la circulation et routes coupées compliquent le trafic.

    • 9h45 : A quelques kilomètres plus au sud, Delphine Gotchaux subit elle aussi les difficultés de déplacement, qui poussent à rouler à très faible allure. Les deux autoroutes qui mènent habituellement au nord de l'archipel sont fermées, obligeant les automobilistes à emprunter les routes nationales intérieures. Dans les supermarchés, les réserves commencent à s'amenuiser. Les stations d'essence ferment leurs portes. Plus que la menace nucléaire, les Japonais redoutent un nouveau séisme raconte Delphine Gotchaux.

    • 6h30 : à 100 kilomètres au sud de la centrale de Fukushima, difficile de se frayer un chemin à travers les embouteillages. Dans le calme les habitants fuient vers le sud du pays, vers Tokyo. Les pannes d'essence sont nombreuses, faute d'électricité pour actionner les pompes raconte Philippe Reltien.

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