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Terrorisme : Nicolas Sarkozy dénonce l'attitude du Pakistan

Aux dernières heures de sa visite d'Etat en Inde, le président de la République Nicolas Sarkozy a mis en cause le Pakistan, l'accusant à mots à peine couverts de mollesse dans la lutte contre le terrorisme. Il rendait hommage aux victimes des tueries de Bombay, qui ont fait 166 morts en novembre 2008. Les auteurs avaient été entraînés au Pakistan voisin.
Article rédigé par franceinfo
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Au vu de l'endroit où il prononçait son discours, ses mots ne pouvaient qu'être bien accueillis par l'assistance. Depuis l'hôtel Oberoi de Bombay, où 32 personnes ont été abattues lors de la tuerie de novembre 2008, qui a fait au total 166 morts dans la capitale économique de l'Inde, Nicolas Sarkozy a voulu mettre la pression sur le Pakistan. Le frère ennemi de l'Inde se retrouve accusé de mollesse dans la lutte contre le terrorisme. Les militants islamistes radicaux qui avaient attaqué simultanément l'Oberoi, le Taj Mahal, un autre grand hôtel de Bombay, la gare centrale et d'autres bâtiments, étaient entraînés au Pakistan.

“Il n'est pas acceptable pour le monde que des attentats terroristes aient pour origine ou pour auteurs des groupes entraînés au Pakistan”, a souligné le chef de l'Etat. “Aucune fatalité ne condamne le Pakistan à être la victime et le creuset du terrorisme mondial. Je compte sur toutes les autorités pakistanaises pour intensifier leurs efforts et se montrer résolues contre les criminels”, ajoute-t-il. Nicolas Sarkozy estime aussi “inacceptable” que les forces de la coalition en Afghanistan soient confrontées à des adversaires qui trouvent refuge dans les zones tribales du Pakistan.

Nicolas Sarkozy, qui achève par Bombay une visite de quatre jours en Inde, a indiqué que la lutte contre le terrorisme était une des priorités de la coopération franco-indienne, ajoutant qu'“il n'y aura pas de limites” à celle-ci.

Sur le plan commercial, la visite du président français s'est soldée par des promesses de contrats estimés par l'Elysée à 15 milliards d'euros, près de la moitié devant revenir à Areva qui va engager des négociations finales pour la fourniture de deux réacteurs nucléaires de type EPR au groupe public indien NPCIL.

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