: Vidéo Populisme : "Avec le Front national, ce n'est plus l'alternance, mais l'alternative"
En France, la contestation populaire n'a pas le même visage qu'en Grèce ou en Espagne. Le Front national, premier parti du pays aux dernières élections européennes, n'en finit pas de grimper dans les sondages. Jusqu'où ira-t-il ? Extrait de "13h15 le dimanche" du 15 mars.
Le socialiste Frédéric Barbier, vice-président du conseil général du Doubs, a remporté la législative partielle qui se tenait en février dans son département avec 51,43 % des voix face à la candidate du Front national Sophie Montel (48,57 %). Trouvant ce résultat "très satisfaisant", elle estime que "les socialistes n'avaient pas de quoi pavoiser, avec un écart tellement serré". Le Parti socialiste s'est fait peur...
"Le vent du boulet n'est pas passé très loin, et ce sera donc pour 2017", affirme la candidate FN, accompagnée par le vice-président de son mouvement Florian Philippot, qui affirme : "On est le parti qui remet les abstentionnistes aux urnes, et on va essayer de les convaincre que la politique peut changer les choses."
"Maintenant, il faut changer"
En France, ce ne sont pas des mouvements comme Syriza en Grèce ou Podemos en Espagne qui ont le vent en poupe, mais bien le Front national, arrivé en tête des dernières élections européennes. Le dirigeant FN pense que les gens "ont été dégoûtés par trente ans d'UMPS, car ils se disent qu'ils votent et que ça ne change jamais. C'est un raisonnement que je comprends".
Florian Philippot explique le rejet de la classe politique par le fait que les électeurs "ont toujours voté pour les mêmes, sans forcément savoir que l'UMP et le PS, c'était les mêmes". "Maintenant, il faut changer. Ce n'est plus l'alternance, c'est l'alternative, et ça n'a plus rien à voir", affirme le député européen frontiste.
Une vidéo extraite de "13h15 le dimanche" du 15 mars 2015.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.