Audience publique pour le premier procès en France de pirates somaliens
Les six accusés sont assis les uns à côté des autres.
Ils sont aujourd’hui âgés de 21 à 36 ans.
Un des trois interprètes est avec eux dans le box vitré de la cour d’assises.
Le procès a démarré avec plus d’une heure et demie de retard, en raison de difficultés pour transférer les accusés de leur prison vers le tribunal.
Ils sont pêcheurs, étudiant, électricien.
Mais si certains admettent avoir surveillé les otages, Jean-Yves Delanne et son épouse Bernadette, la plupart expliquent par le biais de leurs avocats qu’ils ont été contraints de participer à la séquestration.
Pour la Défense, ce sont des lampistes, des petites mains.
Ce procès met en avant également la situation de la Somalie, un pays en pleine guerre civile depuis 20 ans.
Les avocats espèrent que l’on comprenne le désespoir" qui
peut conduire des pêcheurs et des villageois à commettre des actes de piraterie "pour payer des dettes, nourrir leurs familles ...".
Le procès devant la cour d’assises des mineurs devait se dérouler à huis clos. Mais le seul accusé, mineur au moment de son interpellation a demandé que l’audience soit publique.
Les débat sont prévus jusqu’au 30 novembre.
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