Aurélie Filippetti : "La liberté de la presse, une fierté tragique"
"C'est une fierté tragique. Mais ils ont fait honneur à l'audiovisuel public ". La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, a souligné ce dimanche soir sur France Info qu'il fallait "défendre la liberté de la presse " car c'est une "pierre angulaire de la démocratie ". Des actes terroristes comme ceux qui ont frappé les journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon ne doivent pas conduire à "renoncer à nos valeurs ".
A ceux qui estiment que les journalistes pourraient se contenter d'images tournées par des institutions comme l'armée, elle répond que "journaliste, c'est un métier, c'est une expérience qu'il faut défendre. Ghislaine Dupont avait 20 ans de travail de terrain en Afrique. Personne ne peut lui reprocher d'avoir pris des risques inconsidérés. Ils étaient en contact avec les forces Serval, avec la Minusma. L'armée savait qu'ils étaient à Kidal ", assure la ministre. "On ne peut pas se contenter d'avoir des images venues de telle ou telle instance officielle. La liberté de l'information, c'est une presse libre et indépendante ".
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