Assaut contre le pouvoir au Brésil : le président Lula condamne l'assaut de "vandales fascistes" dans la capitale brésilienne
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
Scène de chaos à Brasilia, la capitale du Brésil. Des partisans de l'ancien président d'extrême droite, Jair Bolsonaro, ont envahi le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême, dimanche 8 janvier. La zone près de la place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient le palais présidentiel de Planalto, la Cour suprême et le Congrès, avait été bouclée par les autorités mais les bolsonaristes sont parvenus à rompre les cordons de sécurité. Le nouveau président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a condamné un assaut mené par des "vandales fascistes". Le dirigeant a décrété "intervention fédérale", ce qui permet à l'Etat de reprendre en main la sécurité dans la région de Brasilia.
Matériel et bureaux détériorés. Des images de médias brésiliens, dont CNN Brasil (article en portugais), ont montré les assaillants en train de saccager du mobilier à l'intérieur du Congrès. Des bureaux de parlementaires ont été détériorés et des manifestants ont également marché sur les sièges de l'hémicycle de Sénat. Des images partagées sur les réseaux sociaux ont également montré des manifestants entrant dans l'enceinte du Tribunal suprême fédéral et du palais présidentiel, dégradant le mobilier.
L'intervention des forces de l'ordre en question. Selon une journaliste d'O Globo, certains membres de la police militaire du District fédéral (Brasilia) ont été filmés en train de prendre des photos ou de discuter avec des manifestants, au moment même où les lieux de pouvoir étaient envahis. Le gouverneur de Brasilia, Ibaneis Rocha, a annoncé qu'il limogeait le secrétaire à la sécurité du District fédéral, un soutien de Jair Bolsonaro.
Action pour réclamer l'annulation de l'élection. Jair Bolsonaro n'a jamais félicité Lula pour son élection et a boudé son investiture. Des partisans de l'ancien président d'extrême droite n'ont jamais accepté les résultats du scrutin. Certains manifestaient déjà devant des casernes militaires depuis la défaite. "Il faut qu'on rétablisse l'ordre, après cette élection frauduleuse", a dit, dimanche, à un journaliste de l'AFP présent sur place Sarah Lima, ingénieure pro-Bolsonaro de 27 ans venue de Goianesia, à 300 km de Brasilia.