Présidentielle au Brésil : Lula espère voir son pays "revenir à la normalité", Bolsonaro assure que des "élections propres doivent être respectées"
Les 156 millions d'électeurs brésiliens ont commencé à voter dimanche pour une présidentielle tendue qui oppose l'actuel président d'extrême droite, Jair Bolsonaro, et l'ancien président de gauche, Lula.
Ce qu'il faut savoir
Les 156 millions d'électeurs brésiliens votent dimanche 2 octobre pour une présidentielle sous haute tension. A sa sortie des urnes, l''ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a dit espérer voir son pays "revenir à la normalité" s'il est élu pour un troisième mandat. "Nous ne voulons pas de haine, de discorde. Nous voulons un pays en paix", a ajouté le favori du scrutin, qui affronte le président sortant d'extrême droite, Jair Bolsonaro. Ce dernier a assuré que "si les élections sont propres", elles devront "être respectées". L'actuel président est devancé dans les sondages par son concurrent et a multiplié les critiques contre le système d'urnes électroniques en vigueur dans le pays.
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>> On vous explique les enjeux de cette élection qui met aux prises Lula et Jair Bolsonaro
Premières estimations vers 22 heures, heure française. Les bureaux de vote sont ouverts de 7 heures à 17 heures au Brésil, soit 22 heures en France. Les premières estimations de sortie des urnes devraient tomber autour de 22-23 heures, puis les résultats définitifs arriveront dans la nuit, au plus tôt vers minuit-1 heure.
Y aura-t-il un deuxième tour ? Pour cette élection cruciale pour l'avenir de la jeune démocratie au Brésil, le choc au sommet entre Jair Bolsonaro, 67 ans, et Luiz Inacio Lula da Silva, 76 ans, a relégué les neuf autres candidats au rang de figurants. L'ex-président Lula (2003-2010) était toujours le grand favori dans le dernier sondage Datafolha samedi soir, avec 50% contre 36% à Bolsonaro. "La question est de savoir s'il y aura un 2e tour ou non, et c'est impossible à prédire", déclare Adriano Laureno, analyste chez les consultants Prospectiva.
Une campagne tendue. Le dernier débat présidentiel jeudi a illustré le degré de haine entre les deux favoris qui se sont écharpés, s'accusant d'être "menteur" ou "corrompu". La campagne, menée en gilet pare-balle par les candidats, a elle aussi été tendue. Elle a charrié des tombereaux d'attaques personnelles, livré peu de projets pour le Brésil, et s'est déroulée dans un climat délétère.