Les inondations au Brésil ont fait au moins 66 morts et contraint près de 80 000 personnes à quitter leur domicile

La situation est "dramatique" et "absolument sans précédent", selon le gouverneur de l'Etat du Rio Grande do Sul.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une femme est évacuée d'une zone inondée à Porto Alegre, au Brésil, le 4 mai 2024. (CARLOS FABAL / AFP)

Les inondations qui dévastent le sud du Brésil depuis plusieurs jours ont chassé plus de 80 000 personnes de leur domicile, selon les autorités de l'Etat du Rio Grande do Sul. Après avoir évoqué 55 morts dans un premier temps, la défense civile a fait état d'un bilan de 66 morts dans les intempéries, dimanche 5 mai. Elle a précisé que sept décès faisaient l'objet d'une "investigation". Les inondations ont également fait 101  disparus et de nombreux blessés.

La situation est "dramatique" et "absolument sans précédent", a déclaré Eduardo Leite, le gouverneur de l'Etat du Rio Grande do Sul. Près de 320 localités de la région sont touchées et un million de foyers sont privés d'eau. Une grande partie de ces communes se retrouvent isolées, des routes ayant été coupées par les flots ou des glissements de terrain et les communications perturbées.

La pluie diminue mais ne cesse pas

Les autorités ont donné l'ordre d'évacuer certains quartiers de Porto Alegre, métropole aux quelque 1,4 million d'habitants, située à la confluence de plusieurs cours d'eau. Avec la montée des eaux du Guaiba, fleuve emblématique du sud du pays, les inondations ont durement frappé la ville, où l'aéroport est fermé depuis vendredi. Selon les services météorologiques brésiliens, les pluies diminuaient samedi, mais devaient se poursuivre pendant encore 24 à 36 heures.

L'Etat du Rio Grande do Sul a déjà été touché à plusieurs reprises par des intempéries meurtrières, notamment en septembre, quand 31 personnes avaient péri après le passage d'un cyclone dévastateur. Selon les experts, ces phénomènes climatiques extrêmes ont gagné en fréquence et en intensité en raison du réchauffement climatique dû à l'activité humaine.

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