: Vidéo Tirs et détonations d'armes lourdes sèment la confusion à Bangui
Des reporters de France 3 sont sur place et témoignent de la violence et du chaos dans les rues de la capitale.
Des affrontements meurtriers ont éclaté, jeudi 5 décembre à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, où 250 soldats français se sont déployés avant même le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies. Des tirs d'armes automatiques et des détonations d'armes lourdes ont éclaté avant l'aube dans plusieurs quartiers de la capitale. Les autorités centrafricaines imputent la responsabilité des incidents à des milices chrétiennes "anti-balaka" (anti-machettes) et à des éléments favorables au président déchu François Bozizé. La presse sur place parle de 80 cadavres dans une mosquée et dans les rues.
Les reporters de France 3 sur place jeudi ont rencontré un général qui dirige les ex-rebelles de la Séléka, intégrés dans les nouvelles forces de sécurité, ainsi que des soldats congolais de la force d'interposition.
La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et interreligieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement, en mars, du président Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka. Les habitants de Bangui rencontrés jeudi réclament l'aide militaire française.
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