Chine : face à une hausse des cas de maladies respiratoires, les autorités veulent rassurer en ce premier hiver après la fin du Covid-19

La Chine est confrontée à une recrudescence de cas de pneumonie infantile depuis fin novembre. Les autorités affirment qu'il "ne s'agit pas d'une nouvelle infection" et qu'il n'y a pas de cas grave pour l'instant.
Article rédigé par Sébastien Berriot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une mère tient sa fille malade dans un hôpital de Hangzhou, dans la province chinoise du Zhejiang, le 26 novembre 2023. (LONG WEI / MAXPPP)

Il y a quasiment un an, à la mi-décembre 2022, la Chine mettait un terme à sa politique zéro Covid. Et voilà que, depuis fin novembre, le pays est confronté à une mystérieuse épidémie de maladies respiratoires. Les enfants sont particulièrement touchés. Les hôpitaux pédiatriques font face à une très forte activité, mais aucun chiffre officiel n'est communiqué pour le moment et, à ce stade, il n'y a pas de cas grave.

Dans les écoles, c'est une véritable hécatombe. Des classes sont fermées, des élèves sont absents et des parents inquiets se précipitent dans les hôpitaux avec leurs enfants. Ces établissements de santé se retrouvent vite saturés, comme à Pékin. Les symptômes respiratoires sont heureusement sans gravité, mais ils font peur alors que la Chine est confrontée à son tout premier hiver après la fin du Covid-19 .

Malgré tout, les autorités se veulent rassurantes. "Il ne s'agit pas d'une nouvelle infection", a déclaré le porte-parole de la Commission nationale de la santé, Mi Feng. "Toutes les maladies respiratoires aiguës actuellement constatées sont causées par des agents pathogènes connus qui disposent de traitements. Aucune nouvelle maladie infectieuse provoquée par de nouveaux virus ou bactéries n'a été identifiée", explique-t-il.

Les médecins évoquent des cas de pneumonie infantile connus qui se traitent facilement avec des antibiotiques. Les autorités, quelques peu surprises par l'ampleur du phénomène, incitent la population à respecter les gestes barrières et promettent d'augmenter le nombre de lits dans les hôpitaux. De son côté, l'île de Taïwan demande aux personnes à risque de ne pas se rendre en Chine.

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