L'épouse du président chinois d'Interpol le croit en danger
Grace Meng en appelle à la communauté internationale pour retrouver son mari, Meng Hongwei.
La voix tremblante, étouffant un sanglot, elle s'exprime dos aux caméras par souci de sécurité, refusant également d'être photographiée. L'épouse de Meng Hongwei, le président chinois d'Interpol, dont elle n'a plus de nouvelles depuis le 25 septembre, a pris la parole devant la presse, depuis un hôtel de Lyon, où l'organisation policière mondiale a son siège.
Grace Meng croit que son époux est en danger et en appelle à la communauté internationale. Le 25 septembre, date à laquelle son mari a rejoint la Chine, celui-ci lui a envoyé un premier message sur un réseau social indiquant : "Attends mon appel". Puis un second message est venu comprenant seulement une émoticône signifiant une situation de danger.
Sous protection policière avec ses enfants
"Je ne suis pas sûre de ce qui lui est arrivé", s'inquiète Grace Meng. "Cette affaire concerne la communauté internationale", assure-t-elle. "Bien que je ne puisse pas voir mon mari, nos cœurs sont toujours liés. C'est grâce à cela qu'il tiendra le coup", ajoute-t-elle. "Tant que je ne vois pas mon mari en face de moi, en train de me parler, je ne peux pas avoir confiance."
Selon le ministère de l'Intérieur, Grace Meng, qui vit à Lyon avec leurs deux enfants, a été placée sous protection par la police française, après avoir signalé la disparition de son époux en faisant état de menaces qu'elle a reçues via les réseaux sociaux et par téléphone.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.