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La Chine affirme que des ballons américains ont violé son espace "plus de dix fois" depuis 2022

Washington a nié ces accusations et assure en retour que la Chine tente "de limiter les dégâts" liés à son propre "programme de ballons espions".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un ballon chinois détruit dans le ciel des Etats-Unis, le 4 février 2022. (HALEY WALSH / AFP)

Les ballons de la discorde. La Chine a accusé, lundi 13 février, des ballons américains d'avoir violé son espace aérien plus d'une dizaine de fois depuis début 2022. Une accusation qui intervient dans un contexte de tensions entre Pékin et Washington après le survol aux Etats-Unis d'un engin chinois.

Des affirmations "fausses", ont rétorqué la Maison Blanche et son département d'Etat, accusant en retour la Chine de "tenter de limiter les dégâts" liés à son propre "programme de ballons espions". "C'est la Chine qui possède un programme de ballons espions à haute altitude pour collecter des renseignements, qu'elle a utilisé pour violer la souveraineté des Etats-Unis et de plus de 40 pays sur cinq continents", a assuré sur Twitter Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Peu de détails sur ces objets volants

L'armée américaine a abattu début février un ballon présenté par le Pentagone comme un "ballon espion chinois", destiné à récolter des informations sensibles. La destruction de l'appareil a été fermement dénoncée par la Chine, qui assure qu'il s'agissait d'un simple aérostat civil ayant dévié de sa trajectoire. Depuis cet incident, d'autres objets volants ont été aperçus ce week-end au-dessus du Canada et des Etats-Unis, avant d'être abattus. La nature de ces engins et leur appartenance n'est pour l'heure pas connue.

Interrogé sur ces questions, Pékin a assuré lundi que des ballons américains avaient violé son espace aérien. "Rien que depuis l'année dernière, des ballons américains ont survolé la Chine à plus de dix reprises sans aucune autorisation", a affirmé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin. Il n'a pas donné de détails sur ces incidents, invitant les journalistes à se "référer à la partie américaine".

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