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Haut-Karabakh : le président de l'Azerbaïdjan hisse le drapeau national pour sa première visite à Stepanakert

Cette visite symbolique du chef de l'Etat vient marquer la prise de pouvoir de l'Azerbaïdjan dans cette région séparatiste soumise à Bakou depuis une offensive éclair lancée en septembre.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, embrasse un drapeau de son pays avant de le hisser à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, le 15 octobre 2023. (SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE AZERBAÏDJANAIS / AFP)

Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, s'est rendu pour la première fois, dimanche 15 octobre, à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh. Il y a "hissé le drapeau national de l'Azerbaïdjan", a rapporté la présidence, sans dévoiler la teneur du discours qu'il a ensuite tenu. Il en a fait de même dans d'autres localités de cette région, reprise en septembre aux séparatistes arméniens à l'issue d'une offensive militaire éclair de Bakou.

Le dirigeant autoritaire de 61 ans ne s'était jamais rendu dans la capitale du Haut-Karabakh depuis que la région était tombée aux mains des séparatistes arméniens dans les années 1990. Il a accédé au pouvoir en 2003, succédant à son père, Heydar Aliev. Cette visite d'Ilham Aliev à Stepanakert et dans d'autres localités marque ainsi symboliquement la fin d'un conflit qui a vu s'affronter l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis leur indépendance il y a plus de trente ans.

L'Arménie s'inquiète désormais pour la sécurité de son propre territoire. Son président, Vahagn Khatchatourian, a signé, samedi, la ratification du statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), un premier pas qui pourrait permettre à l'Arménie d'encourager les enquêtes sur ce qu'elle juge être les "crimes de guerre" de Bakou au Haut-Karabakh. L'Arménie espère surtout que son adhésion lui offrira une protection supplémentaire contre son puissant voisin azerbaïdjanais.

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