Cet article date de plus d'un an.

La Corée du Nord tire "plusieurs missiles de croisière" en mer Jaune

Les tirs interviennent trois jours après le lancement de deux missiles balistiques en mer du Japon. A l'ONU, plusieurs diplomates ont demandé à la Chine son "assistance" dans ce dossier.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des Sud-Coréens devant un écran de télévision montrant un test de missile nord-coréen, le 22 juillet 2023, dans une gare de Séoul. (JUNG YEON-JE / AFP)

La tension monte d'un cran. La Corée du Nord a tiré samedi 22 juillet "plusieurs missiles de croisière" en mer Jaune, entre la péninsule coréenne et la Chine, a annoncé l'état-major interarmées de la Corée du Sud. Ces lancements surviennent trois jours après ceux de deux missiles balistiques, cette fois en mer du Japon, sur la côte est opposée.

"Les renseignements sud-coréens et américains analysent les lancements tout en surveillant les signes d'activités supplémentaires", a ajouté l'armée sud-coréenne. Par ailleurs, à l'ONU, plusieurs ambassadeurs ont demandé à la Chine son "assistance" pour empêcher la Corée du Nord de contourner les sanctions de l'ONU sur le pétrole en utilisant les eaux territoriales chinoises.

Les menaces de Kim Jong-un

Les relations entre les deux Corées se trouvent au plus bas. La diplomatie est au point mort, tandis que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un appelle à une accélération de la course aux armements, y compris nucléaires.

Ces derniers tirs de missiles de croisière se produisent alors qu'un soldat américain, Travis King, est entré en Corée du Nord mardi depuis le Sud et y est possiblement détenu par les autorités, selon l'armée américaine. Mais Pyongyang garde le silence sur le sort de ce militaire, qui purgeait une peine de prison en Corée du Sud pour agression. 

Le même jour, Pyongyang a déclaré que l'escale en Corée du Sud d'un sous-marin nucléaire américain pouvait "tomber sous le coup des conditions d'utilisation" de ses propres armes atomiques. Séoul a répondu le lendemain à ces menaces en réaffirmant que toute attaque de ce type déclencherait une riposte entraînant la "fin" du régime de Kim Jong -un.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.