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Le fonctionnaire du Sénat soupçonné d'espionnage suspendu "provisoirement" de ses fonctions

Le président du Sénat a autorisé la perquisition du bureau de Benoît Quennedey, soupçonné d'espionnage pour la Corée du Nord. "Il convient maintenant de laisser la justice suivre son cours dans la sérénité", estime Gérard Larcher.

Article rédigé par franceinfo
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Benoît Quennedey, le 16 novembre 2017, devant le Panthéon à Paris. (AFP)

Une suspension provisoire. Benoît Quennedey, le haut fonctionnaire du Sénat soupçonné d'espionnage au profit de la Corée du Nord, s'est vu "interdire provisoirement l'exercice de ses fonctions", annonce, mardi 27 novembre, la présidence de la chambre haute. Cet administrateur principal à la direction de l’Architecture, du Patrimoine et des Jardins, a été interpellé dimanche dans le cadre d'une enquête ouverte en mars par le parquet de Paris et confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure. Il est, depuis, en garde à vue et n'a donc pas pu réagir publiquement à ces accusations.

"Si les faits sont avérés, ils sont d'une extrême gravité"

Informé de la procédure judiciaire dont fait l’objet Benoît Quennedey, le président du Sénat, Gérard Larcher, indique avoir autorisé la perquisition de son bureau. "Il convient maintenant de laisser la justice suivre son cours dans la sérénité", déclare Gérard Larcher dans le communiqué du Sénat.

Parallèlement, Gérard Larcher a demandé aux deux secrétaires généraux du Sénat d'établir un rapport complet sur les activités et les fautes qu'il aurait pu commettre en relation avec ses fonctions. "Par ailleurs, si les faits incriminés étaient avérés, ils seraient d’une extrême gravité et seraient de nature à porter atteinte à la perception de notre Institution. C’est pourquoi, le Sénat pourrait se constituer partie civile", complète le communiqué.

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