Corée du Sud : de nombreuses questions en suspens après le drame de Séoul
Au lendemain de la bousculade mortelle qui endeuille Séoul, en Corée du Sud, de nombreuses questions subsistent, dimanche 30 octobre. Le point avec le journaliste Hakim Abdelkhalek, présent sur place.
24 heures après la mort de plus de 150 personnes à Séoul (Corée du Sud), la question centrale reste toujours sans réponse. "Quel a été l'élément déclencheur de ces mouvements de foule mortels, et surtout y a-t-il vraiment eu un élément déclencheur ? Ici, tous les témoignages convergent dans le même sens : il y avait simplement beaucoup trop de monde pour des ruelles beaucoup trop petites, et ce sans véritablement d'accompagnement policier", rapporte le journaliste Hakim Abdelkhalek, présent sur place, dimanche 30 octobre.
200 policiers présents pour 100 000 personnes
Selon un Français rencontré par France Télévisions, seulement "quatre ou cinq voitures de police" étaient présentes, mais "juste pour limiter le trafic routier, pas du tout pour s'occuper des foules", poursuit le journaliste. Selon le ministère de l'Intérieur sud-coréen, 200 policiers étaient présents dans la soirée de samedi à Séoul, pour 100 000 fêtards.
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