Crash en Corée du Sud : l'aéroport de Muan perquisitionné, le patron de la compagnie Jeju Air interdit de quitter le pays

Dimanche, un Boeing de la compagnie à bas coûts a percuté un mur de béton en bout de piste. L'accident a causé la mort de 179 personnes.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Boeing 737-800 accidenté à l'aéroport de Muan, en Corée du Sud, le 1er janvier 2025. (YONHAP / AFP)

La police sud-coréenne a perquisitionné jeudi 2 janvier l'aéroport de Muan, dans le sud-ouest du pays, où le crash d'un avion de la compagnie Jeju Air a tué 179 personnes. La police a aussi fouillé le bureau de la compagnie Jeju Air à Séoul ainsi qu'un bureau de l'autorité régionale du secteur aérien à Muan. "La police compte déterminer rapidement et rigoureusement la cause et la responsabilité de cet accident en accord avec la loi", a-t-elle fait savoir dans un communiqué. Selon l'agence de presse Yonhap, ces perquisitions ont été ordonnées pour "négligence professionnelle ayant entraîné la mort". Par ailleurs, le patron de Jeju Air, Kim E-bae, a été interdit de quitter le territoire par la police.

La pire catastrophe aérienne sud-coréenne

Dimanche matin, le vol 2216 de la compagnie à bas coûts Jeju Air, en provenance de Bangkok, a touché terre sur le ventre à l'aéroport de Muan et percuté un mur de béton en bout de piste, se pliant en deux et prenant feu. Seules deux des 181 personnes à bord de l'appareil – une hôtesse et un steward – ont survécu à l'accident, la pire catastrophe aérienne de l'histoire survenue sur le sol sud-coréen.

Des enquêteurs sud-coréens et américains sont à pied d'œuvre sur le site du crash, où les deux boîtes noires du Boeing 737-800 ont été retrouvées. L'enregistreur des données de vol, endommagé, doit être analysé aux Etats-Unis, a annoncé mercredi le vice-ministre en charge de l'Aviation Joo Jong-wan. La seconde boîte noire, qui contient les conversations du cockpit, a pour sa part donné lieu à une première extraction de données.

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