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Crash en Ukraine : le déroulé des événements de jeudi

Le vol MH17 de la Malaysia Airlines avec 298 personnes à son bord, dont 154 Néerlandais, s'est écrasé jeudi en Ukraine près de la frontière russe. La présence de Français reste incertaine. Ukrainiens et pro-russes s'accusent mutuellement d'avoir abattu l'avion. Le Conseil de sécurité se réunit en urgence vendredi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 21min
  (Le crash a fait au moins 295 morts, le nombre de passagers du vol © REUTERS/Maxim Zmeyev)

01h49 - "Plusieurs Français pourraient avoir été" à bord, dit Hollande

"Cet avion s'est écrasé pour une cause que nous ne connaissons pas en Ukraine. Il y aurait - je parle au conditionnel - plusieurs Français qui pourraient avoir été dans cet avion et n'être plus aujourd'hui ", a affirmé le président de la République dans une allocution lors d'un diner avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

00h11 - "Tout doit rester en place" disent Obama et Porochenko

Le site de l'est de l'Ukraine où l'avion malaisien s'est écrasé doit rester intact en attendant les enquêteurs, ont souligné jeudi Barack Obama et son homologue ukrainien Petro Porochenko, lors d'un entretien téléphonique. "Le président Porochenko a accepté l'aide d'enquêteurs internationaux pour que des investigations complètes et transparentes soient entreprises sur le site. Le président Obama l'a assuré que des experts américains apporteraient immédiatement toute l'aide nécessaire ", dit la Maison-Blanche dans un communiqué.

23h46 - Réunion d'urgence du Conseil de sécurité vendredi 14h

Le Conseil de Sécurité de l'Onu se réunira en urgence vendredi à 14h pour faire le point sur la situation. Plusieurs pays réclament le lancement d'une enquête internationale sous l'égide de l'Onu.

23h42 - Les pro-russes auraient pu abattre l'avion par erreur

Les séparatistes pro-russes auraient pu prendre cette avion pour un appareil militaire ukrainien, d'après plusieurs éléments parus sur les sites des insurgés et des interceptions des services de sécurité ukrainiens. "Le ministre de la Défense" des séparatistes Igor Strelkov a notamment indiqué sur sa page Vkontakte (Facebook russe) que les rebelles avaient abattu un avion de transport militaire ukrainien An-26 à peu près à l'heure et dans la zone du crash de l'avion de ligne.

Selon un membre de l'administration américaine, cité par l'agence Reuters, Washington soupçonne fortement les séparatistes pro-russes d'avoir abattu l'avion. Rien n'indique que les forces ukrainiennes aient fait usage d'un missile et aucun ne manque dans leur arsenal, a-t-il précisé.

23h22 - Vladimir Poutine accuse l'Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine indique que l'Ukraine "porte la responsabilité de cette térrible tragédie ". "Il ne fait pas de doute que l'Etat sur le territoire duquel cela s'est passé porte la responsabilité de cette terrible tragédie ", a déclaré le président russe. "Cette tragédie n'aurait pas eu lieu si la paix régnait dans ce pays, si les opérations militaires n'avaient pas repris dans le sud-est de l'Ukraine ", a-t-il poursuivi.

Pendant ce temps-là, les Ukrainiens déposent des fleurs devant l'ambassade des Pays-bas à Kiev :

23h05 - L'Ukraine va mettre en place un couloir humanitaire

Le Premier ministre malaisien indique que l'Ukraine va mettre en place un couloir humanitaire pour accéder aux lieux de la catastrophe. Il précise également que l'avion traversait un espace "non soumis à des restrictions ".

Cette image montre comment le trafic s'est interrompu dans le ciel ukrainien après le crash : 

22h59 - Ban Ki-moon demande une "enquête internationale"

Alors que des enquêteurs malaisiens sont en route pour l'Ukraine, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon demande une "enquête internationale complète et transparente ". Lors d'une brève déclaration, il a exprimé "ses sincères condoléances " aux familles des victimes et "au peuple de Malaisie ". Londres a également appelé à une enquête sour l'égide de l'Onu.

22h55 - Nouveau bilan : 298 morts dont 154 Néerlandais

La compagnie Malaysia Airlines indique qu'il y avait 298 personnes à bord, dont 154 Néerlandais. "Il y avait à bord 283 passagers et 15 membres d'équipage ", a déclaré Huib Gorter, vice-président de la branche Europe de Malaysia Airlines, lors d'une conférence de presse à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol. Il a ensuite précisé que 154 Néerlandais et 27 Australiens, notamment, se trouvaient à bord.

22h41 - L'avion abattu par un missile sol-air, selon les Etats-Unis

Le vice-président Joe Biden indique que l'avion a bien été abattu, "ce n'est pas un accident ", même si l'origine du missile reste incertaine. Les analystes du renseignement américain "croient fortement " qu'un missile sol-air a abattu le Boeing 777 et ils sont en train d'examiner les données afin de déterminer si le missile a été tiré par les séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine, les soldats russes de l'autre côté de la frontière ou les forces gouvernementales ukrainiennes, a expliqué l'un de ces responsables sous couvert d'anonymat.

22h20 - Un numéro de crise est ouvert au Quai d'Orsay

22h07 - L'Ukraine accuse le renseignement militaire russe

Le chef de la sécurité d'Etat ukrainienne (SBU) a accusé deux responsables des services de renseignements militaires russes d'être impliqués dans la destruction de l'avion malaisien. Il doivent être punis pour ce "crime ", a-t-il ajouté. Valentin Nalivaïtchenko dit fonder ses accusations sur des interceptions de conversations téléphoniques entre les deux officiers. "Maintenant, nous savez qui a exécuté ce crime. Nous ferons tout pour que l'armée russe qui a mené ce crime soit punie ", a-t-il déclaré aux journalistes.

22h02 - Hollande ne sait pas "si il y a des familles françaises"

"A l'heure où je parle, je ne connais pas l'identité des victimes, je ne sais pas s'il y avait des familles françaises dans l'avion ". "La France veut toute la vérité sur les causes" de "cette terrible tragédie ", a ajouté le chef de l'Etat en visite à Abidjan. 

"Je ne sais pas s'il y avait des familles françaises dans l'avion" - François Hollande

21h48 - Probable réunion du Conseil de sécurité vendredi 

Le Royaume-Uni a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu à propos du crash. La réunion, qui sera publique, devrait se tenir vendredi dans l'après-midi, a précisé un diplomate du Conseil.

21h43 - "L'hypothèse la plus crédible est le missile"

"L'hypothèse la plus crédible est le missile, une explosion en tous les cas, soit une bombe à bord, soit un missile, mais le missile semble le plus crédible ", indique Gérard Feldzer, spécialiste aéronautique sur France Info. 

21h35 - Berlin veut que "tout soit mis en oeuvre pour élucider" le crash

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinemeier, a exhorté à ce "que tout soit mis en oeuvre pour élucider" le crash, demandant une "enquête internationale indépendante".

21h20 - Fermeture de l'espace aérien de l'est de l'Ukraine

Les autorités ukrainiennes ont annoncé la fermeture de l'espace aérien de l'est de l'Ukraine jusqu'à nouvel ordre. "Tous les plans de vol comportant ces routes sont maintenant rejetés par Eurocontrol ", a indiqué le gestionnaire de l'espace aérien européen, qui précise que "ces routes resteront fermées jusqu'à nouvel ordre ".

21h20 - Fabius : pas de certitude sur la présence de Français

Le ministre français des Affaires étrangères indique qu'il n'y a pas de certitude sur la présence de Français à bord de cette avion. Un peu plus tôt il avait indiqué qu'"au moins quatre Français étaient présents à bord ". "On ne peut pas donner à l'heure où je m'exprime de précisions ni sur l'identité ni sur les causes " de l'accident, a-t-il déclaré aux journalistes. Le chef de l'Etat François Hollande doit s'exprimer dans les minutes qui viennent.

21h17 - Des "terroristes armés" sur les lieux du crash ?

Le chef ukrainien des situations d'urgence indique que les recherches sur les lieux sont entravées par des "terroristes armés ".

21h12 - Delta Air Lines décide d'éviter le ciel ukrainien

La compagnie américaine Delta Air Lines a déclaré jeudi qu'elle n'allait plus survoler l'espace aérien ukrainien : "Par abondance de précautions, Delta a décidé de ne pas faire voler ses appareils dans l'espace aérien ukrainien et surveille la situation autour du vol MH17 de Malaysia Airlines ".

Sur France Info, le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier explique qu'il faut interdire le survol de l'espace aérien ukrainien : "Nous avons demandé à la direction générale de l'aviation civile de demander aux compagnies françaises d'éviter le survol de l'espace aérien ukrainien ". Une mesure appliquable à partir de maintenant.

Le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier répond à Céline Asselot sur France Info

21h09 - Les séparatistes pro-russes favorables à un cessez-le-feu

Les séparatistes pro-russes se disent favorables à un cessez-le-feu de trois jours pour permettre aux équipes de secours de travailler sur le site du crash.

 

  (Malaysia Airlines Boeing 777 © REUTERS/Maxim Zmeyev)

21h - Biden offre à Porochenko l'aide de Washington pour enquêter 

Le vice-président américain Joe Biden a offert jeudi au président ukrainien Petro Porochenko l'aide des Etats-Unis pour déterminer les causes du crash. Il s'est entrenu par téléphone et a offert l'aide américaine pour "aider à  déterminer ce qui s'est passé et pourquoi ".

20h48 - L'UE réclame la coopération de toutes les parties à l'enquête

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est dite "choquée ". "Les circonstances doivent être éclaircies sans retard et une enquête internationale doit faire toute la lumière sur cette tragédie ", a également déclaré la représentante de la diplomatie de l'UE. "Nous appelons toutes les parties de la région du crash à procurer un accès total au site, afin qu'il puisse être sécurisé immédiatement, à coopérer entièrement (à l'enquête) et à partager toutes les informations pertinentes ", a-t-elle ajouté.

Le Monde indique qu'en 2001, l'Ukraine avait abattu par erreur un avion transportant 76 personnes

20h40 - "De nombreux Néerlandais" dans l'avion

"Il y avait de nombreux Néerlandais à bord", a déclaré le ministre de la Justice Ivo Opstelten à la télévision publique NOS. "Je ne peux pas être plus précis", a-t-il dit, ajoutant être "profondément choqué" par les images "horribles" de la carcasse de l'avion qui ont été diffusées par les médias.

 

20h30 - "Le conflit est devenu global à nouveau"

"On a vu une escalade des combats ces derniers jours avec de plus en plus de missiles, ce n'est pas étonnant qu'un avion civil soit touché ", indique sur France Info Jakub Parusinski, directeur du Kiev Post, un hebdomadaire indépendant ukrainien. Il n'est pas surpris par cette catastrophe. "Les médias ukrainiens disent que peut-être que les séparatistes voulaient cibler un avion ukrainien militaire, un avion de transport, qui devait passer sur la même route ".

"Ce qui est clair c'est que le combat qui était quelque part local, on n'y pensait plus avec tous les problèmes dans le Moyen-Orient, le conflit est devenu global à nouveau ".

Jakub Parusinski, directeur du Kiev Post, un hebdomadaire indépendant ukrainien

20h24 - Les séparatistes ont trouvé la boîte noire

Les séparatistes pro-russes annoncent avoir trouvé la boîte noire de l'avion malaisien.

Selon une source officielle, l'équipage de l'avion malaisien n'aurait signalé "aucun problème " en survolant l'Ukraine. "Le survol du territoire ukrainien s'est passé sans aucun problème ", a déclaré le chef des services de contrôle aérien Dmytro Babeïtchoukau cours d'une conférence de presse. "L'équipage n'a signalé aucun problème ".

Selon notre envoyé spécial, les débris s'étalent sur une centaine de mètres : 

  (Les débris de l'avion © REUTERS / Maxim Zmeyev)

20h13 - Hollande demande que "tout soit mis en oeuvre"

La France demande que "tout soit mis en oeuvre pour faire la lumière sur les circonstances qui ont provoqué " le crash, indique l'Elysée dans un communiqué. François Hollande fait part de son "immense émotion " en apprenant la nouvelle et exprime "toute (s)a solidarité " aux proches des passagers du vol. 

Barack Obama réagit également évoquant une "terrible tragédie ".  "Les Etats-Unis offriront tout leur soutien pour aider à déterminer ce qui s'est passé et pourquoi ", a-t-il poursuivi.

20h10 - Notre envoyé spécial est arrivé sur place 

L'envoyé spécial de France Info est arrivé sur place, Damien Simonart décrit : "L'épave sous mes yeux, il ne reste plus rien. La carcasse encore en flamme. Beaucoup beaucoup de cadavres qui jonchent le sol, des scènes d'horreur ". Il indique que l'épave est étalée sur plusieurs centaines de mètres, "ce qui voudrait dire que l'avion n'est pas tombé en un seul morceau, et peut-être donc qu'il a explosé en vol ".

Il explique que les secours sont sur place, mais "ne font pratiquement rien, car il n'y a plus personne à sauver "...

Damien Simonart est sur place pour France Info

19h55 - "Au moins quatre Français" à bord

Il y a avait dans cet avion "au moins quatre Français " indique Laurent Fabius à France Info. "Il y a malheureusement aussi des Français, et donc il faut qu'une procédure d'enquête soit extrêmement rapidement lancée pour ce qui est un drame absolument majeur ", a dit le ministre français des Affaires étrangères.

"Il y a possiblement des Français à bord puisque c'est un vol qui est en provenance d'Amsterdam, un hub aéroportuaire avec des correspondances, donc il est vraisemblable qu'il y ait des Français à bord ", avait expliqué juste avant sur France Info le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier. Une cellule est activée au Quai d'Orsay.

19h49 - Nombre de morts supérieur à 300

Le nombre de morts est supérieur à 300, parmi lesquels 23 ressortissants américains, indique le ministère de l'Intérieur ukrainien. "Plus de 300 personnes innocentes ont été tuées (...). On sait que 23 ressortissants américains ont été tués ", a déclaré Zorian Chkiriak un conseiller du ministère ukrainien de l'Intérieur.

19h45 - "Forcément un missile de haute technologie"

L'avion volait à 10.000m de haut. Pour l'atteindre à cette hauteur, il faut une arme de pointe, c'est ce qu'explique Fréderic Béniada, le spécialiste aéronautique de France Info. "C'est forcément un missile de haute technologie, mais on a déjà vu cela, il y a eu dans le passé un avion de la Corean dans les années 80 qui avait été abattu ".

Les explications du spécialiste aéronautique de France Info, il répond à Céline Asselot

19h34 - Grand émoi à Amsterdam

Sur France Info, notre correspondant Pierre Benazet à Amsterdam décrit l'émotion au Pays-Bas, puisque c'est de là que l'avion avait décollé. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte s'est dit "profondément choqué ".  "Les circonstances de l'accident ainsi que l'identité des passagers ne sont pas encore claires ", a-t-il ajouté, précisant avoir "parlé à l'instant avec le président ukrainien". "Nos pensées vont vers les passagers, leurs familles, leurs amis ".

Les médias des Pays-Bas ont commencé à faire le compte macabre en contactant les agences de voyage, il y aurait 25 à 30 Néeralendais à bord de ce vol. L'aéroport a commencé à mettre en place une aide au victime, un numéro d'urgence a été mis en place. Un passager avait apparemment posté une photo sur Twitter juste avant le décollage : 

 

19h30 - Un grand nombre de corps sur la zone du crash

Un grand nombre de corps des passagers tués dans le crash sont éparpillés dans la zone d'impact, ont constaté des journalistes de l'AFP arrivés sur place. Ils indiquent qu'il n'y a aucun signe de survivants. 

19h20 - Le président ukrainien dénonce un "acte terroriste"

Le président ukrainien Petro Porochenko a évoqué jeudi un "acte terroriste" à propos du crash. "Porochenko pense cela de l'avion qui a été abattu : ce n'est pas un incident, pas une catastrophe, mais un acte terroriste ", a déclaré Svatoslav Tsegolko, son secrétaire chargé de la presse.

19h06 - Le gouvernement français demande aux compagnies aériennes d'éviter l'espace aérien ukrainien

Le ministère français des Transports a demandé aux compagnies françaises d'éviter l'espace aérien ukrainien après le crash de l'avion. Air France a également annoncé avoir d'ores et déjà décidé de ne plus survoler l'est de l'Ukraine. "Après le crash d'un avion de ligne malaisien dans l'est de l'Ukraine, Frédéric Cuvillier a donné instruction à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) de prendre les mesures deprécaution nécessaires ", peut-on lire dans un communiqué du ministère français des Transports.

La compagnie allemande Lufthansa annonce également qu'elle  "a décidé de contourner largement l'espace aérien ukrainien à partir de maintenant ".

18h34 - Les pro-russes accusent les Ukrainiens

Les deux camps se renvoient l'accusation. Le chef séparatiste pro-russe Alexandre Borodaï a accusé les forces ukrainiennes d'avoir abattu jeudi le Boeing de la Malaysia Airlines au-dessus de l'est de l'Ukraine, tuant les 295 personnes à bord.  "Apparemment, c''est en effet un avion de ligne, abattu par l'armée de l'air ukrainienne ", a déclaré Alexandre Borodaï, chef du gouvernement de la "république populaire" autoproclamée de Donetsk, à la chaîne russe Rossiya-24.

17h45 - Kiev accuse les séparatistes pro-russes

Un conseiller du ministère ukrainien de l'Intérieur, Anton Gerachtchenko, indique que l'avion a été abattu par un missile tiré par des séparatistes pro-russes, "par un système (de missiles) anti-aérien Buk des terroristes ".

Pour l'heure, Malaysia Arlines confirme avoir perdu le contact avec un de ses avions au-dessus de l'Ukraine, alors que "sa dernière position connue était dans le ciel ukrainien " :

 

17h06 - Première annonce du crash

L'agence Interfax annonce via Reuters qu'un avion de ligne malaisien s'est écrasé en Ukraine près de la frontière russe avec 295 personnes à bord.

Une première vidéo tournée par des activistes ukrainiens a été mise en ligne : 

 

 

LES FAITS 

Le Boeing 777, numéro de vol MH17, était parti d'Amsterdam et se dirigeait vers Kuala Lumpur. Il a disparu des radars à dix mille mètres d'altitude, puis s'est écrasé près de la ville de Shakhtarsk, dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. "Les 295 personnes à bord de l'avion malaisien sont toutes mortes ", explique un conseiller du ministère ukrainien de l'Intérieur. Il s'agit de 280 passagers et 15 membres d'équipages. La Malaisie a ouvert une enquête. Cette catastrophe arrive quatre mois seulement après la disparition du vol MH370 toujours introuvable

Il s'agit d'une zone de combats entre insurgés pro-russes et forces gouvernementales ukrainiennes, où trois avions ukrainiens auraient été touchés en quatre jours par des missiles russes.

  (Son plan de vol, le lieu du crash © Idé)
 

 

 

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