Cet article date de plus de dix ans.

Crash en Ukraine : qui étaient les passagers ?

298 personnes à bord, plus d'une moitié de Néerlandais, selon le décompte communiqué par la compagnie aérienne. Ce que l'on sait moins, c'est qu'une centaine de passagers se rendaient à une conférence internationale sur le sida, qui doit s'ouvrir dimanche en Australie. Parmi eux, quelques spécialistes de renom...
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (A l'aéroport de Kuala Lumpur, aujourd'hui © MaxPPP)

Au fur et à mesure que les heures passent, le macabre décompte des passagers s'affine. Selon un nouveau pointage de Malaysia Airlines, sur les 298 personnes à bord du vol MH17, 189 étaient Néerlandaises - c'est plus que ce l'on pensait. 44 étaient Malaisiennes (dont les 15 membres d'équipage), 27 Australiennes, 12 Indonésiennes, neuf Britanniques. On ne connaît toujours pas la nationalité de quatre passagers.

Mais une chose semble (presque) sûre désormais : aucun Français n'était à bord, contrairement à ce qu'on avait pensé au début. C'est François Hollande en personne qui l'a affirmé en début d'après-midi. 

  (victimes)

Ce que l'on sait moins, et qui a été révélé progressivement, c'est qu'une centaine de passagers se rendaient en fait à un congrès international sur le sida, qui s'ouvre dimanche à Melbourne, en Australie. Ils devaient prendre un nouveau vol à Kuala Lumpur. La ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop a même précisé qu'un certain nombre d'experts étaient à bord...

Il y avait notamment, selon un de ses confrères, l'Australien Joep Lange, qui a consacré 30 ans à la recherche, et s'était fait connaître en plaidant por un accès aux traitements bon marché dans les pays pauvres. L'Organisation mondiale de la santé fait, elle, état de la mort d'un de ses porte-paroles, Glen Thomas.

 

La disparition de Joep Lange est une énorme perte pour la science, estime l'un de ses collègues, Georges Polakis
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.