Pour Donald Trump, Fidel Castro était "un dictateur brutal qui a opprimé son propre peuple"

Article rédigé par Marie-Violette Bernard, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président cubain Fidel Castro salue des étudiants à Pedernales (Cuba), le 26 juillet 2006. (JAVIER GALEANO / AP / SIPA)

Le père de la Révolution cubaine est mort à l'âge de 90 ans, vendredi.

Ce qu'il faut savoir

Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a affirmé, samedi 26 novembre, qu'il ferait "tout" pour contribuer à la "liberté" du peuple cubain après la mort de Fidel Castro. Le milliardaire républicain, qui entrera à la Maison Blanche le 20 janvier, juge dans un communiqué que le père de la Révolution cubaine, mort vendredi à l'âge de 90 ans, était "un dictateur brutal qui a opprimé son peuple".

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Neuf jours de deuil national. Le "Lider Maximo", qui a passé a passé 47 années au pouvoir, sera incinéré dans la journée de samedi et inhumé la semaine prochaine. Le conseil d'Etat a décrété "neuf jours de deuil national", à partir de samedi et jusqu'au 4 décembre. Seront notamment interrompus "toutes les activités et spectacles publics", précise l'organe suprême de l'exécutif cubain.

Une mort annoncée par son frère. "Hasta la victoria, siempre !" C'est dans une allocution à la télévision nationale que Raul Castro a annoncé la mort de son frère, Fidel. Il lui avait succédé à la présidence de Cuba en 2006 et se retrouve désormais seul aux commandes pour assurer la continuité d'un régime vieillissant et menacé par le naufrage économique.

Les hommages se multiplient. Mikhaïl Gorbatchev, Nicolas Maduro, Jean-Luc Mélenchon... Plusieurs hommes politiques ont déjà réagi à la mort du "Lider Maximo". Le président François Hollande a rendu hommage à "une figure du XXe siècle" et à cette incarnation de la révolution cubaine "dans les espoirs qu'elle avait suscités puis dans les désillusions"