Deux attaques survenues dimanche à Kaboul et à Kunduz (nord) ont fait au moins 13 morts parmi l'armée afghane

Dans la capitale afghane, deux kamikazes ont attaqué un car de l'armée nationale afghane (ANA), tuant cinq soldats.

A Kunduz, quatre kamikazes ont investi un camp de l'ANA, où des combats, au cours desquels huit militaires ont été tués, se sont poursuivis dimanche en fin de journée.

A Kaboul, deux kamikazes ont ouvert le feu sur un car de l'ANA transportant des recrues, au cours de son trajet vers le Centre de formation militaire de Kaboul (KMTC), a expliqué un porte-parole du ministère de la Défense, le général Mohammad Zahir Azimi, à l'AFP.

"Un des kamikazes a été abattu, mais l'autre a réussi à déclencher les explosifs qu'il portait et a tué cinq de nos hommes et en a blessé neuf autres", a-t-il précisé.

L'attaque s'est déroulée sur Pul-e-charkhi, la route qui relie la capitale afghane aux provinces de l'est du pays, jusqu'à la frontière pakistanaise.

Cette route, qui compte de nombreuse bases militaires et centres d'entrainement de l'armée afghane, a été le théâtre de nombreuses attaques contre les forces de sécurité, mais Kaboul était relativement calme depuis six mois.

Parallèlement, à Kunduz (250 km au nord de Kaboul), quatre kamikazes ont pris d'assaut et investi un camp de recrutement de l'ANA. Deux d'entre eux ont été abattus rapidment par les forces de sécurité et les deux autres ont continués de résister toute la journée.

Des centaines de militaires et policiers afghans, ainsi que de soldats allemands de l'Isaf (Force de l'Otan en Afghanistan) basés à Kunduz, ont bouclé la zone et des hélicoptères quadrillent le ciel, a constaté un correspondant de l'AFP.