Double attentat à Damas, l'Onu craint une guerre civile
Un mois après le début d'un soi-disant cessez-le-feu en Syrie, le pays a connu ce matin l'attentat le plus meurtrier depuis le début de la révolte en mars 2011. Deux voitures piégées ont dévasté un quartier de Damas, faisant 55 morts et 372 blessés. Comme à chaque attentat, régime et rébellion s'accusent mutuellement.
Du côté de la communauté internationale, on peine à faire appliquer le cessez-le-feu. L'Union européenne, les Etats-Unis ainsi que la Russie ont condamné les attaques. Le chef des observateurs de l'Onu, le général Robert Mood, s'est rendu sur les lieux de l'attentat et a appelé "tout le monde en Syrie et à l'extérieur à aider à stopper ces violences ". L'émissaire international Kofi Annan a pour sa part jugé "ces actes odieux inacceptables " et "contre-productifs pour les intérêts de toutes les parties ". Les violations du plan de Kofi Annan, entré en vigueur le 12 avril, font redouter à ce dernier "une guerre civile totale ".
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