Cet article date de plus d'onze ans.

Écoutes de la NSA : 35 dirigeants mondiaux espionnés ?

Le quotidien britannique The Guardian fait ce jeudi de nouvelles révélations autour du scandale des écoutes de la NSA, les services secrets américains. Selon une note fournie par Edward Snowden, les États-Unis auraient mis sur écoute pas moins de 35 dirigeants à travers la planète. Une révélation de plus dans un contexte qui se tend de plus en plus, notamment entre l'Europe et Washington.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

On dirait que plus un jour ne passe sans qu'une nouvelle révélation ne vienne apporter du scandale au scandale, autour des écoutes menées par la NSA, les services secrets américains.

Ce jeudi, c'est le quotidien britannique The Guardian qui vient apporter sa pierre à l'édifice. Selon une note interne, transférée par l'ancien consultant de la NSA - et désormais recherché par Washington - Edward Snowden, les États-Unis auraient espionné pas moins de 35 dirigeants de la planète, dont les noms ne sont pas précisés. Selon cette note interne datée du 27 octobre 2006, alors que George W. Bush était en poste à la Maison-Blanche, et Donald Rumsfeld son Secrétaire à la Défense, un haut responsable aurait fourni à la NSA ces précieux numéros, suscitant les remerciements chaleureux de l'agence. "Le mémo suggère qu'une telle surveillance n'était pas isolée, puisque l'agence surveille de manière routinière les numéros de téléphone des leaders du monde, et demande même l'aide des responsables américains pour cela ", écrit le Guardian . Cependant, la mise sur écoute n'aurait pas donné grand chose.

Ces nouvelles révélations surviennent alors que la chancellerie allemande se plaint de la surveillance du portable d'Angela Merkel elle-même. Des allégations que Jay Carney, porte-parole de la Maison-Blanche, a refusé de commenter ce jeudi. Barack Obama avait indiqué à la chancelière, mercredi, que ce n'était pas le cas à l'heure actuelle. Mais aucune précision en revanche sur le passé. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.