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Biélorussie : l'Union européenne exige la "libération immédiate" des opposants emprisonnés

Plus de 600 manifestants, dont une figure de l'opposition, réclamant la démission du président biélorusse ont été arrêtés après une manifestation massivement suivie dimanche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
L'opposante biélorusse Maria Kolesnikova, dans une manifestation contre le président Alexandre Loukachenko, le 30 août 2020. (MARINA SEREBRYAKOVA / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a appelé les autorités biélorusses à "la libération immédiate" des opposants politiques, lundi 7 septembre, et rappelé qu'elle imposerait des sanctions "aux personnes responsables" de la répression dans le pays. "L'UE attend des autorités biélorusses qu'elles veillent à la libération immédiate de toutes les personnes détenues pour des motifs politiques avant et après les élections présidentielles falsifiées du 9 août", écrit Josep Borrell dans un communiqué.

Il a notamment cité le cas de Maria Kolesnikova, la seule figure importante de l'opposition ayant choisi de ne pas s'exiler, qui, selon son entourage, a été "enlevée" par des inconnus lundi matin. "Il est clair que les autorités de Biélorussie continuent d'intimider ou de permettre l'intimidation de ses citoyens (...) et qu'elles violent grossièrement à la fois leurs propres lois nationales et leurs obligations internationales", a souligné l'Espagnol.

Plusieurs centaines d'arrestations

Josep Borrell a rappelé que l'UE imposerait "des sanctions aux personnes responsables de la violence, de la répression et de la falsification des résultats des élections""Nous attendons des autorités qu'elles mettent un terme aux persécutions politiques", a-t-il martelé. Une manifestation dimanche a rassemblé pour le quatrième week-end consécutif une foule record de plus de 100 000 personnes à Minsk, malgré un impressionnant déploiement des forces de l'ordre et même de l'armée dans la capitale. Au total, 633 personnes ont été arrêtées, selon les autorités. Alexandre Loukachenko, 66 ans dont 26 à la tête de la Biélorussie, continue d'exclure tout dialogue et recherche le soutien de Moscou.

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