Biélorussie : le pouvoir choisit la violence
Quatre jours après la réélection d'Alexandre Loukachenko au poste de président de la République de Biélorussie, les manifestations se multiplient dans le pays et la répression est très violente.
L’Union européenne et Emmanuel Macron se sont indignés face aux images terribles de la répression du président Loukachenko, en Biélorussie. Depuis sa réélection contestée, des milliers de manifestants sont descendus dans la rue, comme ces femmes de blanc vêtues qui scandent à Minsk, la capitale : "Nous sommes pour la paix !" C’est le sixième mandat du président qui démarre et, depuis près d’une semaine, on compte au moins 7000 arrestations et deux morts.
Loukachenko reste inflexible
"Il y a deux jours, je ne faisais rien de mal, ils m’ont dit de m’allonger et ils ont commencé à me battre", témoigne un manifestant avec un énorme œil au beurre noir. Un autre cherche désespérément son petit-fils interpellé dimanche 9 août : "Je ne sais pas où est mon petit-fils, il a été arrêté dimanche. Depuis, on le cherche mais on ne le trouve pas." Face à ces drames, Loukachenko reste inflexible même quand son allié Vladimir Poutine ne le défend plus ouvertement.
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