: Vidéo Miradors, tranchées, barricades… à Sivens, les opposants au barrage restent déterminés
"On reste très méfiants, on s'attend à les voir arriver à tout moment", explique à France 2 un opposant au chantier.
Après la mort de Rémi Fraisse, les opposants au barrage de Sivens (Tarn) sont plus déterminés que jamais. Deux cents personnes occupent toujours la ZAD, la "zone à défendre". A l'entrée, le ton est donné : pas de photo, pas de caméra. Pour filmer, les équipes de France 2 ont dû négocier avec les occupants du site, avant d'être escortées tout au long de leur visite.
> Ecologistes, libertaires, utopistes… Qui sont les "zadistes" de Sivens ?
Sur place, les opposants sont catégoriques : pas question de partir tant que le projet de barrage n'est pas définitivement retiré. En attendant, ils se sont installés dans des endroits parfois improbables, par exemple en construisant des cabanes dans les arbres. "Se mettre dedans, c'est le moyen le plus radical pour les protéger", explique une militante.
Aucun policier ou gendarme visible
Occuper les arbres est aussi un moyen de surveiller le site. Des militants construisent des miradors pour voir arriver au loin les forces de l'ordre ou les engins de chantier. "On reste très méfiants, on s'attend à les voir arriver à tout moment", dit un opposant. "Les forces de l'ordre ne peuvent pas revenir, ça serait indécent", juge un autre.
Plus loin, les militants entretiennent même des tranchées, là encore pour se protéger des forces de l'ordre. Impossible de filmer plus loin, là où les manifestants construisent des barricades qui bloquent complètement l'accès au site. Ce mercredi soir, aucun représentant des forces de l'ordre n'était visible autour du chantier occupé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.