COP16 biodiversité : le chef de l'ONU met en garde l'humanité contre la "crise existentielle" qu'elle s'inflige par la destruction de la nature
Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi 29 octobre l'humanité contre la "crise existentielle" qu'elle s'inflige en détruisant la nature qui la fait vivre, dans un discours prononcé à la tribune de la COP16 biodiversité en Colombie. Le secrétaire général des Nations unies, six chefs d'Etats et une centaine de ministres sont présents à Cali, en Colombie, pour le point d'orgue des négociations de la COP16 biodiversité.
Les délégués cherchent à accorder leurs postures sur la manière de se contraindre à tenir d'ici à 2030 les objectifs fixés il y a deux ans dans l'accord de Kunming-Montréal. Ces buts consistent à placer 30% de la planète sous protection minimale, réduire de moitié les risques liés aux pesticides et à l'introduction des espèces invasives et mobiliser 200 milliards de dollars (185 milliards d'euros) par an pour sauvegarder la nature.
"Chaque année, nous voyons les températures augmenter de plus en plus. Chaque jour, nous perdons de nouvelles espèces. Chaque minute, nous déversons un camion de déchets plastiques dans nos océans, nos rivières et nos lacs. (…) C'est à cela que ressemble une crise existentielle", a déclaré Antonio Guterres.
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