Equateur : une valise contenant 185 bébés tortues découverte à l'aéroport des Galapagos
Ces tortues ont été découvertes dimanche lors d'une inspection de routine, a indiqué le ministère de l'Environnement d'Equateur.
Une macabre découverte. Des représentants de l'aéroport et du Parc national des Galapagos (PNG) ont trouvé dans une valise environ 185 spécimens de tortues, dont dix mortes, qui devaient être acheminés de l'archipel au territoire continental, a rapporté dimanche 28 mars le ministère de l'Environnement équatorien.
"A l'aéroport de Baltra, 185 tortues écloses ont été détectées dans une valise qui était en cours de transfert vers l'Equateur continental", a annoncé le ministère sur Twitter.
#URGENTE | Durante una inspección rutinaria entre @aerogalapagos y @parquegalapagos en el aeropuerto de #Baltra, se detectaron 185 tortugas neonatos en una maleta que se trasladaba al Ecuador continental. Fiscalía y #UPMA están tomando procedimiento. Noticia en desarrollo. pic.twitter.com/qXHqmGyukZ
— Ministerio del Ambiente y Agua de Ecuador (@Ambiente_Ec) March 28, 2021
Le ministère précise que la découverte a eu lieu "au cours d'une inspection de routine" et que la police et les procureurs "prennent des mesures", sans donner plus de détails.
Des "crimes contre la faune", dénonce le ministre de l'Environnement
"L'âge des tortues ne dépasse pas trois mois et leur carapace est extrêmement jeune", a déclaré l'aéroport des Galapagos dans un communiqué, ce qui rend difficile la localisation originelle de ces tortues, chaque espèce étant différente selon son île de provenance. Elles étaient enveloppées dans des sacs plastique et dix d'entre elles n'ont pas survécu, selon ce communiqué.
Le ministre de l'Environnement, Marcelo Mata, a dénoncé dans un tweet "ces crimes contre la faune et le patrimoine naturel des Equatoriens" et s'est dit convaincu que ces faits "seront punis avec toute la rigueur prévue par la réglementation en vigueur". Le trafic illégal d'espèces sauvages est un crime passible d'une peine de prison d'un à trois ans selon la loi équatorienne.
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