Présidentielle américaine, vie sur Mars, Michelle... À Paris, Barack Obama inaugure un sommet sur la transition énergétique
Comme une star... Barack Obama n’est plus président, mais à première vue, cela ne se voit pas lorsqu’il entre sur scène. L'ancien chef d'Etat est l'invité d’honneur pour la première édition du POwR (power) Earth Summit à Paris, jeudi 14 mars. Prévu sur deux jours, ce sommet entend fédérer tous ceux qui souhaitent accélérer la transition énergétique dans le pays. Il s’agit notamment de promouvoir le développement des énergies propres et renouvelables.
Un sommet organisé dans le quartier de La Défense qui a été inauguré, mercredi soir, par l’ancien président américain Barak Obama. Il a, durant une heure, parlé de son action notamment dans le domaine du réchauffement climatique lors de son passage à la Maison Blanche.
Joe Biden et le flambeau de la défense de l'environnement
Certes les cheveux sont un peu plus gris, la démarche légèrement plus lente, mais l’animal politique est toujours là, prêt à bondir. Notamment lorsqu’il s’agit d’égratigner Trump - qu’il ne cite jamais -, mais qu’il accuse de "récupérer les oubliés de la transition écologique". Ou lorsqu’il salue le travail de Joe Biden qui a su reprendre le flambeau de la défense de l’environnement.
Mais Obama sait aussi, à coups d’anecdote, s’habiller en héros car c’est lui qui, dès 2009, bien avant l’accord de Paris avait, au terme d’une partie de cache-cache dans les couloirs du palais des congrès de Copenhague, réussi à rassembler Chinois et Indiens autour de la table pour les amener à négocier sur le climat.
Obama drôle lorsqu’il explique que sa femme Michelle vend plus de livres que lui. Et tendre lorsqu’il raconte que c’est sa mère qui l’a sensibilisé au respect de la nature. Reste toutefois le plus important, et c’est le travail que mène sa fondation : la formation des jeunes qui devront relever le défi pour sauver notre planète car tout le monde n’ira pas vivre sur Mars ou la Lune. L'environnement sur Terre doit être préservé, bien avant que l'être humain songe même à coloniser Mars, qui ne sera jamais aussi vivable, a souligné Barack Obama.
"Même après une guerre nucléaire, la Terre serait plus vivable que Mars"
L'ancien président américain a évoqué "les magnats de la Silicon Valley, dont beaucoup construisent des vaisseaux spatiaux (...) J'aime l'exploration spatiale, et j'attends avec impatience de nous voir arriver sur Mars et au-delà (...) Mais quand j'entends certaines personnes dire que le plan est de coloniser Mars parce que l'environnement sur la Terre pourrait se dégrader, qu'il deviendrait invivable... Mais que dites-vous ?!"
"Même après une guerre nucléaire, que je ne minimise pas, la Terre serait plus vivable que Mars ! Même si l'on ne faisait rien contre le changement climatique, elle aurait toujours de l'oxygène, et pour ce que l'on en sait, Mars non", a-t-il développé, devant un parterre composé notamment de professionnels des énergies renouvelables, rassemblés dans l'amphithéâtre du CNIT de Paris-La Défense. Obama qui, avant de se lever, veut positiver en expliquant que oui, la planète va se réchauffer mais que chaque dixième de degré gagné permettra de sauver des milliers de vies.
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