: Vidéo Réchauffement climatique : florilège de bonnes nouvelles pour rester optimiste
Parmi les nombreuses mauvaises nouvelles quotidiennes concernant l'environnement, une lueur d’optimisme est perceptible. Voici un petit florilège de bonnes nouvelles pour la planète.
Évoquer l'environnement sans préoccupation relève aujourd'hui de l'exploit. Pourtant, parmi l'abondance de mauvaises nouvelles, dont le dérèglement climatique est l'une des principales causes, se cachent quelques bonnes nouvelles qui redonneront une lueur d'espoir aux plus pessimistes.
Au Belize, les exploitations pétrolières sont désormais interdites dans les eaux du pays afin de protéger sa barrière de corail, la deuxième plus grande du monde. En Australie, ce sont 379 millions de dollars qui seront investis pour la protection de la Grande barrière de corail. Le gouvernement brésilien a annoncé renoncer au financement de barrages hydroélectriques sur le fleuve Amazone à cause de leur impact sur l’environnement. Une soixante d'entreprises se sont également engagées pour la protection du Cerrado, une savane qui abrite un tiers des espèces brésiliennes. 14 pays d'Amérique latine se sont engagés à instaurer une agence de conservation consacrée à la protection du jaguar, autrefois menacé d'extinction. Au Mexique, le nombre d'individus a d'ailleurs augmenté de 20 %.
Des espèces en déploiement
Mais le jaguar n'est pas la seule espèce en plein développement. Au Pakistan, la population du dauphin de l'Indus est en augmentation. 1816 individus en 2017 contre 1200 en 2001. En Inde, la population de lions asiatiques - une sous-espèce pour l'instant extrêmement rare - continue elle aussi de grandir. Dans les océans, le rorqual commun n'est plus une espèce menacée. Le second plus gros mammifère de la planète a longtemps souffert de la chasse visant son huile et sa graisse. À la suite de mesures de protection, sa population a doublé en l'espace d'une quarantaine d'années. Enfin, dans l’Hexagone, le gypaète barbu fait son grand retour. Le plus grand vautour d'Europe avait disparu des Alpes depuis le début du 20ème siècle. Grâce à un programme de réintroduction mis en place en 1985, près de 300 individus vivent désormais dans l’arc alpin.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.