Au G20, pas de percée dans la déclaration des grandes puissances pour faire avancer les négociations sur le climat

Les dirigeants des grandes puissances n'ont par ailleurs pas repris dans leur communiqué l'engagement à "opérer une transition (…) vers une sortie des combustibles fossiles", qui avait été décidée à la COP28 à Dubaï.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les dirigeants participant au lancement de l'Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté posent pour une photo de groupe après la première session de la réunion des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil, le 18 novembre 2024. (MAURO PIMENTEL / AFP)

Les dirigeants du G20, réunis en sommet lundi 18 novembre à Rio de Janeiro, n'ont pas engrangé d'avancée majeure pour débloquer les négociations à la conférence sur le climat COP29 de Bakou. Ils n'ont par ailleurs pas repris dans leur communiqué l'engagement à "opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques", qui avait été arraché à la dernière COP l'an dernier à Dubaï.

Alors que la conférence sur le climat COP29 de Bakou n'a pas permis, en plus d'une semaine, de dessiner un accord entre pays riches et pays émergents sur les acteurs chargés de financer l'adaptation au changement climatique, une grande attente était placée dans les dirigeants du G20. Ce groupe, composé de 19 pays, ainsi que de l'Union européenne et de l'Union africaine, représente 85% du PIB mondial et 80% des émissions de gaz à effet de serre. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, les avait exhortés dimanche à assumer leur "leadership" et à faire "des compromis" pour débloquer les négociations.

Dans leur déclaration, les dirigeants du G20 ont quand même appelé à "augmenter les financements et les investissements publics et privés en faveur du climat dans les pays en développement" et esquissé l'idée de coopérer pour taxer les super-riches. Mais ils ne sont pas allés plus loin sur le climat. "Les dirigeants renvoient la balle à Bakou, mais le problème, c'est que les personnes qui prennent les décisions sont en fait à Rio", a réagi auprès de l'AFP Mick Sheldrick, cofondateur de l'ONG Global Citizen. "Ils ne se sont pas montrés à la hauteur de l'enjeu", a-t-il ajouté.

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