COP26 : Boris Johnson évoque une "joie teintée de déception" après l'adoption du Pacte de Glasgow
Les 196 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, mais sans garantir de tenir l'objectif de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.
Ce qu'il faut savoir
Ils sont tombés d'accord. Les 196 pays réunis pour la COP26 ont adopté, samedi 13 novembre à Glasgow (Ecosse, Royaume-Uni), un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, mais sans garantir de tenir l'objectif de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres. "Ma joie devant ces progrès est teintée de déception", a réagi le Premier ministre britannique Boris Johnson, dimanche 14 novembre, évoquant "ceux pour qui le changement climatique est déjà une question de vie ou de mort". Suivez notre direct.
"Un grand pas en avant". Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a estimé samedi soir que cet accord sur le changement climatique était "un grand pas en avant", même s'il "y a encore énormément à faire dans les années qui viennent".
"Dans la bonne direction". La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré que cet accord était "un pas dans la bonne direction" mais a souligné que "le travail est loin d'être achevé". Elle a jugé que l'objectif de limiter le réchauffement mondial à 1,5°C restait "à portée de main".
Du "bla, bla, bla". De son côté, la jeune militante suédoise Greta Thunberg a déploré que la conférence se soit résumée à du "bla, bla, bla". "Le vrai travail continue en dehors de ces salles. Et nous n'abandonnerons jamais, jamais", a déclaré sur Twitter la figure emblématique du mouvement Fridays for Future.